Bennett explose à Washington : l’État profond israélien fulmine, mais qui trahit vraiment Israël en pleine guerre ?

Un séisme politique traverse Israël alors que l’ancien Premier ministre Naftali Bennett, en visite à Washington, a osé franchir un tabou vieux de plusieurs décennies : critiquer la politique israélienne… depuis l’étranger, et surtout, en pleine guerre. Résultat ? Une volée de bois vert de la part d’un haut responsable politique israélien qui, dans une déclaration incendiaire à Arutz Sheva, fustige Bennett pour avoir « franchi toutes les lignes rouges » et « détruit les principes de responsabilité nationale ».

« L’homme se promène aux États-Unis et attaque la politique du gouvernement. On n’a jamais vu ça ! » s’indigne le responsable. « Pendant des décennies, un consensus régnait : un homme politique israélien à l’étranger défend Israël, il ne l’accable pas. Ce que fait Bennett est un précédent extrêmement grave ».

Mais alors que certains l’accusent de briser l’unité nationale, d’autres saluent son franc-parler. Bennett ne mâche pas ses mots : « Je suis ici à Washington, je me bats contre un tsunami d’accusations, contre la campagne mensongère orchestrée par le Hamas et l’ONU. La diplomatie israélienne est en ruine, tout comme elle l’était lors du massacre du 7 octobre ».

Et de dénoncer violemment l’inertie de l’exécutif actuel : « Comment, près de deux ans après le 7 octobre, le Hamas peut-il encore nous poser des conditions ?! » Il accuse les membres du gouvernement de miner Israël par leurs « déclarations imbéciles » du type « nous allons raser Gaza » ou « une bombe nucléaire sur Gaza », qui font le tour du monde et fournissent des armes rhétoriques à tous les détracteurs de l’État hébreu.

La réplique de son entourage a été tout aussi cinglante. Elle vise directement l’establishment gouvernemental actuel : « Que le ‘haut responsable politique’ commence par démissionner, lui qui pendant des années a engraissé le Hamas avec des valises pleines de dollars, et qui aujourd’hui encore continue à acheminer des tonnes d’aide humanitaire à nos ennemis. » Une allusion directe à la politique passée de transfert d’argent au Hamas via le Qatar – un dossier explosif qui hante la classe politique israélienne.

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Un tournant dans la guerre de l’information

Si Bennett scandalise les gardiens de la « tradition diplomatique », c’est qu’il ose dire tout haut ce que nombre d’analystes pensent tout bas : la guerre à Gaza, l’échec du 7 octobre, l’absence d’une stratégie politique claire – tout cela est en train d’éroder l’image d’Israël bien plus que les campagnes de BDS ou les manifestations pro-palestiniennes. Bennett appelle à « changer de gouvernement au plus vite » comme condition nécessaire pour redresser le cap.

Et pour ceux qui l’accusent de trahir l’unité nationale, sa réponse est simple : « Je continue à défendre Tsahal, à mobiliser des centaines d’étudiants américains, à combattre les mensonges. C’est ça, être patriote. »

Alors que certains responsables en Israël se drapent dans le drapeau pour faire taire les critiques, Bennett soulève une vraie question : peut-on encore se permettre le silence quand l’image d’Israël s’effondre sur la scène internationale ? À Washington, il ne s’agit pas seulement de conférences, mais de reconquête : celle du récit israélien, délaissé par ceux qui devraient être ses principaux porte-voix.

En pleine opération « Épées de fer » (חרבות ברזל), la question devient existentielle : le patriotisme consiste-t-il à taire les vérités qui dérangent ou à les affronter pour éviter que le pays ne sombre ?

📌 À consulter aussi :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Naftali_Bennett
https://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_%C3%89p%C3%A9es_de_fer

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