L’administration de Joe Biden tente d’amener Benjamin Netanyahu à faire des concessions aux Palestiniens en échange de la reconnaissance de l’Arabie saoudite. Le Wall Street Journal écrit à ce sujet en référence aux responsables de Washington et de Riyad .
Le royaume est intéressé par une alliance de défense avec les États-Unis, une aide à la création d’un programme nucléaire civil et des progrès dans la création d’un État palestinien. Les sources du journal affirment qu’un accord fondé sur ces conditions est en phase finale.
La Maison Blanche espère que la dernière attaque iranienne poussera les autorités israéliennes à prendre des décisions difficiles. Jérusalem a été amenée à comprendre que sa sécurité dépend de la localisation des pays arabes voisins, qui ont cette fois contribué à protéger Israël des missiles et drones iraniens.
Les rédacteurs du WSJ ont réaffirmé que les Saoudiens sont prêts à se limiter aux promesses verbales des dirigeants israéliens de reprendre les négociations sur la création d’un État palestinien.
En outre, l’accord permettra à l’État juif de se dégager de toute responsabilité à l’égard de la bande de Gaza. Si un accord est conclu, la sécurité dans l’enclave sera contrôlée par les militaires des pays arabes, dont l’Arabie saoudite.
Washington n’exclut pas que la question des avantages pour Israël soit soulevée publiquement. Si Jérusalem refuse de prendre des mesures en faveur d’un État palestinien, les dirigeants politiques américains peuvent faire directement appel au peuple israélien, en expliquant ce que leur pays pourrait perdre.
Pour Joe Biden, l’accord au Moyen-Orient sera un atout dans la lutte pour la présidence. Comment les accords d’Abraham sont devenus un atout pour Trump. En outre, l’accord offrira l’opportunité de créer de nouvelles routes commerciales et de limiter l’influence de la Chine dans la région.