Le quotidien a-Sharq al-Awsat, qui paraît chaque matin à Londres, a rapporté ce matin que Washington avait fait pression sur le Premier ministre israélien, Naftali Bennet, pour qu’il ne modifie pas « les règles de confrontation » avec le Hezbollah avant le retour au négociations nucléaires à Vienne en septembre, afin de ne pas donner à Téhéran une excuse pour se retirer des négociations.

Selon la source qui a fourni l’information au journal, Israël et le Hezbollah ont envoyé des messages à la force de maintien de la paix de l’ONU (FINUL) qu’ils n’étaient pas intéressés par le début des combats. Ceci après la pression des États-Unis et de la France.

« Le Hezbollah et l’Iran compliquent les citoyens libanais, également sur le front avec Israël », a déclaré le Premier ministre israélien Naftali Bennet ce matin à l’ouverture de la session du Cabinet du gouvernement.

« Le Liban et son armée doivent assumer la responsabilité de ce qui se passe dans leur arrière-cour », a-t-il ajouté. « Israël n’acceptera pas de tirer sur son territoire, et nous ne nous soucions pas de savoir si l’auteur était une faction palestinienne ou un indépendant », a-t-il déclaré.

Le gouvernement libanais a également subi des pressions car une confrontation dans le sud de son territoire pourrait augmenter la possibilité d’un effondrement.

La source a ajouté que « le Hezbollah voulait examiner les intentions de Bennet après avoir mené une ‘guerre psychologique’ contre l’organisation chiite.

Selon le journal, la guerre psychologique comprenait des exercices militaires dans le nord d’Israël utilisant des drones et des fusées éclairantes.

Vendredi, l’organisation soutenue par l’Iran a tiré 19 roquettes sur le nord d’Israël, dont neuf ont explosé dans des zones ouvertes et les autres ont été interceptées par le Dome de fer.

Le Hezbollah a indiqué qu’il avait lancé les roquettes en réponse à la frappe aérienne qu’Israël avait menée il y a quelques jours.