Réforme judiciaire en Israël : point d’achoppement
La position du gouvernement américain sur la proposition de réforme judiciaire de Netanyahu n’a pas changé. Il a été rapporté que le président américain et son administration ne se sentent pas menacés par les changements suggérés par le Premier ministre israélien lors d’un entretien avec le Wall Street Journal . La position ferme de l’administration Biden est que ladite réforme soit approuvée par un large consensus.
Attente d’engagement
Un représentant du département d’État américain a déclaré que Biden s’attend à ce que Netanyahu recherche un compromis et ne procède qu’à un large accord.
Netanyahu, lors de son entretien, a mentionné qu’il avait apporté diverses modifications à la proposition de réforme initiale, notamment la suppression d’une clause qui permettrait d’annuler une décision de la Cour suprême à la majorité simple.
Le Premier ministre a également indiqué que le Comité de sélection des juges serait modifié, mais pas dans la même mesure que celle proposée dans la version initiale du plan.
Cependant, les autorités américaines ont maintenu leur opinion selon laquelle tout changement dans la réforme judiciaire en Israël doit avoir l’accord du gouvernement et de l’opposition.
Les responsables américains ont insisté sur le fait que pour que les réformes soient durables et durables, elles ont besoin d’un large soutien.
De même, l’ambassadeur américain en Israël, Tom Nides, a souligné que la réponse publique serait « dramatique » si Netanyahu décidait de mettre en œuvre unilatéralement le plan de réforme judiciaire.
La réponse de Netanyahu
Netanyahu a répondu à Biden en disant que l’alliance entre Israël et les États-Unis est ferme et surmonte les désaccords occasionnels entre les deux pays.
Pour sa part, Netanyahu a réaffirmé qu’Israël, en tant que pays souverain, prend ses décisions en fonction de la volonté de son peuple et non de pressions extérieures, même de la part de ses alliés les plus proches.