Bien sûr, l’OLP n’ira pas à la conférence pour aider Gaza. Ce sont eux qui font mal aux Gazaouis!

 L’administration Trump convoquera mardi à la Maison Blanche une conférence visant à résoudre la crise humanitaire dans la bande de Gaza. Jared Kushner et le personnel du Conseil de sécurité nationale ont présenté leur plan pour atténuer les souffrances dans l’enclave côtière. “Résoudre la situation à Gaza est vital pour des raisons humanitaires, importantes pour la sécurité de l’Egypte et d’Israël et est une étape nécessaire pour parvenir à un accord de paix global entre Israéliens et Palestiniens, y compris les Palestiniens à Gaza et en Cisjordanie”.  a déclaré l’envoyé de Trump au Moyen-Orient, Jason Greenblatt, dans un communiqué.

Alors que la réunion sera consacrée à la détérioration des conditions à Gaza, aucun représentant palestinien n’a l’intention de se montrer, a déclaré un membre du Comité exécutif de l’OLP à la radio Voix de la Palestine la semaine dernière. 

“Les Etats-Unis savent très bien que la cause de la tragédie de la bande de Gaza est le siège injuste d’Israël, et ce qu’il faut, c’est un traitement politique de cette question”, a déclaré Ahmad Majdalani. Cette déclaration est particulièrement comique.

Nous avons déjà démontré que l’Autorité palestinienne bloquait à Gaza l’accès aux médicaments, au carburant et à l’électricité – parfois à cause des objections d’Israël.

Al Monitor a maintenant la preuve qu’Israël permet à l’Égypte de livrer de la nourriture à Gaza contre la volonté de l’Autorité Palestinienne !

Les autorités égyptiennes ont introduit des légumes, des fruits et d’autres marchandises dans la bande de Gaza le 23 février, par le passage de la porte Saladin, dans la partie sud de la ville de Rafah, au lieu d’utiliser le passage frontalier standard de Rafah. Ce même jour, Al-Hayat a rapporté que l’Egypte et le Hamas avaient conclu de nouvelles ententes pour alléger les souffrances des Palestiniens à Gaza en apportant des marchandises, des légumes et du carburant avec l’approbation d’Israël, en coordination avec le Hamas et le président palestinien Mahmoud Abbas. 

Pour rappel, Abbas a refusé de lever les sanctions imposées à Gaza et n’a pas pris de mesures pour apaiser la situation.