« La rĂ©action aux rapports faisant Ă©tat dâune diminution du nombre dâanticorps chez les personnes vaccinĂ©es est grandement exagĂ©rĂ©e et lâeffet du vaccin durera certainement au moins 6 Ă 12 mois, voire deux ans », selon Michal Linial, professeur de biologie molĂ©culaire Ă la UniversitĂ© hĂ©braĂŻque dans une interview Ă la station de radio de Galei Tsahal, Ă©tudiant le coronavirus.
InterrogĂ© sur la question de savoir si les IsraĂ©liens vaccinĂ©s auraient besoin dâune troisiĂšme dose du vaccin au milieu de lâannonce dâune diminution du nombre dâanticorps, le professeur Linial a rĂ©pondu que ce ne sont pas des informations tout Ă fait exactes. « Il y a une erreur ici, » beaucoup de bruit pour rien « , a dĂ©clarĂ© le professeur. «Sheba a fait une recherche et a annoncĂ© une baisse des anticorps. Si nous regardons leurs donnĂ©es Ă la loupe, nous verrons que sur 2000 personnes, le nombre dâanticorps nâa diminuĂ© que chez deux. Ce nâest rien. Ce nâest que du bruit pour rien.  » « Ce que je veux dire ? Aujourdâhui, les indicateurs sont remarquables. Il est clair quâil nây aura pas besoin de vaccinations supplĂ©mentaires pendant six mois, un an ou peut-ĂȘtre deux ans. «Â
Michal Linial a qualifiĂ© la discussion sur lâachat de nouveaux vaccins dâune question purement politique. «Ce sont tous des mots. Que ce soit pour acheter 30 millions de plus ou mĂȘme plus â tout cela a, pour lâessentiel, un aspect politique. «Â
Le professeur a confirmĂ© que la situation Ă©pidĂ©miologique en IsraĂ«l est excellente et que la perspective dâune vaccination prĂ©coce des adolescents la rend encore meilleure. «Environ 800 000 ou un million dâenfants pourront ĂȘtre vaccinĂ©s, et câest une excellente nouvelle Ă bien des Ă©gards : premiĂšrement, ils seront protĂ©gĂ©s, et deuxiĂšmement, ils nâinfecteront pas les autres, et troisiĂšmement, le volume des complications aprĂšs la maladie â ce que la littĂ©rature scientifique appelle un COVID long â diminuera considĂ©rablement. «Â
Elle a Ă©galement dĂ©clarĂ© que le concept d â«immunitĂ© collective» est trĂšs trompeur et que «lâessentiel nâest pas les mots, mais la situation avec lâincidence de la maladie». «Nous sommes arrivĂ©s Ă une image frappante : il y a un mois ou deux, la plupart des patients Ă©taient des personnes ĂągĂ©es â plus de 50 ans. Aujourdâhui, nous voyons lâimage inverse : la majoritĂ© des patients sont jeunes. Câest-Ă -dire quâĂ partir du moment oĂč les personnes ĂągĂ©es sont arrivĂ©es à «lâimmunitĂ© collective», elles ont cessĂ© dâĂȘtre infectĂ©es et le virus sâest propagĂ© Ă la partie qui est moins vaccinĂ©e â aux jeunes. «Â
Nous ajoutons que les experts du monde entier ne peuvent pas encore donner de rĂ©ponse exacte Ă la question de la durĂ©e dâaction des vaccins contre le COVID-19.
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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