Bonne nouvelle pour les propriétaires de voitures : le ministère des Transports promeut une nouvelle réglementation selon laquelle les véhicules privés, qui ont pris la route il y a trois à dix ans, devront passer le test annuel (« test ») une fois tous les deux ans, au lieu d’un an aujourd’hui.

Comme on le sait, selon la réglementation, un nouveau véhicule privé est actuellement dispensé d’effectuer un test annuel de licence (test) pendant les trois premières années de son achat, puis est tenu de passer un test dans un institut de licence chaque année.

Pour les véhicules de location neufs, l’exemption de test n’est que de deux ans. La ministre Miri Regev a chargé l’administration de la circulation de son bureau de mettre à jour la réglementation conformément à la pratique dans les pays européens avancés, où les nouveaux véhicules doivent passer un test annuel après trois ans, puis tous les deux ans. Ce n’est qu’au dixième anniversaire de l’entrée du véhicule sur la route qu’un examen d’immatriculation du véhicule est requis chaque année.

Il est à noter qu’aujourd’hui la plupart des nouveaux véhicules sont équipés de systèmes de test qui alertent en cas de dysfonctionnement des systèmes de sécurité du véhicule ainsi que du moteur et d’autres ensembles, qui informent le conducteur de la nécessité de se rendre immédiatement au garage.

Dans les modèles avancés, l’ordinateur de voiture est capable d’entrer en contact direct avec l’ordinateur du fabricant et parfois même de résoudre le problème lui-même. Tous ces éléments rendent l’obligation de contrôle annuel de la licence obsolète et inutile lorsqu’il s’agit d’un nouveau véhicule. Selon les contrôles effectués par le ministère des Transports, l’ampleur des défauts attendus des véhicules privés est extrêmement faible au cours des 10 premières années de leur entrée sur la route.

Le ministère des Transports explique qu’avec l’approbation de l’installation, les véhicules privés jusqu’à 3,5 tonnes immatriculés à partir de 2018, devront effectuer un premier test de licence après trois ans, puis tous les deux ans.

À partir de 10 ans, un test sera exigé une fois par an. Cette évolution est rendue possible grâce au développement technologique et à l’avancement du véhicule et de ses systèmes, à l’utilisation rentable de systèmes de sécurité active et passive qui améliorent considérablement le niveau de sécurité du véhicule, et à l’intégration d’indicateurs intelligents qui alertent le conducteur sur les pannes.

Le ministre des Transports a souligné que la décision visait à faciliter la tâche des propriétaires de véhicules et à leur faire gagner du temps, des tracas et de l’argent. «Les véhicules neufs sont équipés de systèmes de sécurité avancés et sont bien entretenus pendant la période de garantie du constructeur. Chaque année, des centaines de milliers de véhicules nouveaux et avancés passent le test de véhicule avec succès, et ce n’est pas un réel besoin. «Cette décision permettra au public d’économiser du temps d’attente à l’institut, de l’argent et une bureaucratie inutile», a ajouté le ministre Regev.