L’Iran et la Syrie ont convenu de cesser d’utiliser les aéroports internationaux de Damas et d’Alep pour transférer des armes au Hezbollah et aux milices chiites en Syrie. C’est ce qu’a rapporté le journal Israel Hayom en référence à la publication saoudienne Al-Hadas.

Les autorités syriennes en ont assez de réparer les pistes de leurs aérodromes, rendues sans cesse inutilisables par l’aviation israélienne. Ces deux aéroports constituent depuis de nombreuses années les principales bases de transbordement des expéditions d’armes iraniennes vers le Levant. Depuis le début des hostilités dans la bande de Gaza, l’aéroport de Damas aurait pratiquement cessé de fonctionner en raison des raids aériens israéliens réguliers.

Par conséquent, le régime d’Assad s’est tourné vers les clients iraniens (alliés) pour leur demander de ne pas transporter d’armes via l’aéroport.

L’Iran n’aura plus qu’un seul chemin à parcourir : par voie terrestre depuis l’Irak. Des convois d’armes terrestres ont déjà transporté des armes vers la Syrie et le Liban via la base d’Al-Bukamal, à la frontière irako-syrienne. Il a également été régulièrement pris pour cible par les forces américaines et israéliennes. Selon des sources étrangères, un poste de contrôle du Corps des Gardiens de la révolution islamique a été construit à Al-Bukamal et le quartier général des groupes armés pro-iraniens s’y trouve.