Une affaire invraisemblable, digne des dérives les plus sombres des réseaux sociaux, secoue désormais le sommet de l’État français. Le président Emmanuel Macron et son épouse Brigitte ont annoncé qu’ils présenteront devant un tribunal américain des « preuves photographiques et scientifiques » pour mettre fin à une rumeur persistante, relayée notamment par l’influenceuse américaine Candace Owens, selon laquelle la Première dame serait née homme.
Cette théorie complotiste, née il y a plusieurs années en France dans les cercles conspirationnistes, a pris une dimension internationale après sa diffusion par des figures de la droite radicale américaine. Face à la viralité de l’accusation, jugée « profondément troublante » par l’entourage présidentiel, les Macron ont décidé d’attaquer Owens en diffamation. « Brigitte Macron est déterminée à aller jusqu’au bout pour rétablir la vérité, même au prix d’une exposition publique douloureuse », a déclaré leur avocat, Tom Clare, dans une interview à la BBC.
Au cœur de l’affaire, c’est l’honneur d’une famille présidentielle qui se retrouve piétiné par les mécanismes de la désinformation numérique. « Comme tout être humain, lorsqu’on attaque sa famille, cela vous consume. Emmanuel Macron n’est pas immunisé contre cela simplement parce qu’il est président », a souligné Clare. Les avocats de la défense d’Owens ont quant à eux demandé un report de la procédure, laissant planer l’incertitude sur le calendrier judiciaire.
Au-delà du caractère sensationnaliste, cette affaire illustre le pouvoir corrosif des fake news. La Première dame de France se voit contrainte de livrer des éléments intimes — photos, expertises médicales — pour contrer une campagne de rumeurs qui sape la crédibilité des institutions. Dans un pays déjà traversé par les crises sociales et politiques, cette polémique ajoute un bruit médiatique parasite dont profitent les adversaires du président.
Ce cas souligne enfin une leçon universelle : dans l’ère numérique, la calomnie se propage plus vite que les faits. Israël en sait quelque chose, régulièrement pris pour cible par des campagnes de désinformation orchestrées sur les mêmes réseaux. La bataille pour la vérité, qu’il s’agisse d’un chef d’État ou d’un pays tout entier, se gagne à la fois devant les tribunaux et sur le terrain de l’opinion publique. Pour Brigitte Macron, comme pour Israël face à ses détracteurs, la défense de la dignité passe par la ténacité et la transparence.
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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