Cette affaire ne semble pas résolue, car jusqu’à aujourd’hui la victime de cette agression ne s’est pas fait connaitre.

Une grave agression s’est déroulée au Bain des Dames à Châteauneuf-sur-Charente. Un femme d’une trentaine d’années, qui jouait au ping-pong avec ses enfants aurait selon des autres personnes était fortement provocante car elle jouait seins nus…

Selon sudouest.fr, vers 19 heures, le mère de famille arrive au Bain des Dames accompagnée de son mari et de leurs trois enfants. Ils jouent au ping-pong, elle ne porte qu’un bas de maillot. D’après certains témoins, un groupe de baigneurs lui aurait demandé de cacher sa poitrine, chose qu’elle aurait farouchement refusé.

Pour d’autres, cette femme  » volubile « ,  » provocatrice  » d’après leurs propres mots, aurait lancé à un petit garçon de 10 ans qui l’observait :  » tu veux voir le reste « ? avant de baisser sa culotte de maillot. La mère du garçonnet serait intervenue, mettant le feu aux poudres. C’est à ce moment-là que les choses se sont envenimées au point qu’un attroupement hostile s’est formé autour de la petite famille.

A ce point de l’histoire, les témoignages s’accordent. La jeune femme bousculée, agrippée par les cheveux, frappée, a fini par se retrouver nue au milieu de la plage, la culotte de maillot arrachée par ses agresseurs, devant un public passif. Nue, le nez en sang, elle a quitté les lieux.

Samedi, un événement Facebook a été créé. L’opération  » Seins nus  » invite toutes les femmes à tomber le haut du maillot au Bain des Dames mercredi à Châteauneuf en signe de soutien. Néanmoins, il n’a pas encore été prouvé que cette dramatique agression est liée à la pratique du topless.

Devant l’émoi suscité sur Internet, le maire de Châteauneuf, Jean-Louis Levesque a envoyé un communiqué de presse aux rédactions dans lequel il rappelle qu’un  » arrêté permanent stipule que le port du maillot de bain est rigoureusement exigé pour les baigneurs sur le site y compris pour les enfants « .

Si la mère de famille a bel et bien retiré sa culotte devant l’enfant de 10 ans, elle tombe sous le coup de la loi et de l’attentat à la pudeur. Ce qui ne légitime cependant en rien la violence dont elle a été victime.