Pour ceux qui ont raté l’émission de C dans l’Air avec Yves Calvi consacrée à Israël face au nucléaire offensif iranien, je vous invite à la regarder sur notre site . Ce fut, une soirée très intéressante de par ses intervenants : Pascal Boniface, Pierre Servent, Frédéric Encel et Antoine Basbous
Étonnamment, Servent, et Basbous, ont tenu des propos lucides sur le nucléaire militaire et la peuple israélien. Observez les deux reportages de ‘C dans l’air’ effectués en Israël
Un grand merci aussi à Yves Calvi !
Le seul HIC, c’est le syndrome relaté par Encel concernant les israéliens : le syndrome de Massada (df : sentiment d’être toujours en position de faiblesse, à la portée d’un coup létal et constamment exposé est persistant en Israël, quelque soit les périodes, depuis le suicide collectif dans les montagnes de Massada face à la victoire des romains) ou il explique que les juifs sont prêt à mourir….même pour se défendre contre l’Iran. Pas trop d’accord, car ce peuple a un respect pour la vie et ne justifie pas sa force par le suicide comme le fond ses ennemis….C’est un peuple qui veut vivre!
Peut être faut il habiter en Israël pour comprendre que le mythe de la mort n’est pas vraiment de la mentalité du pays.
Le second point qui m’a choqué venant du seul juif sur le plateau…c’est la description qu’il a fait sur Israël et sa force militaire, en expliquant qu’il était impossible d’intervenir tout seul….Difficile à admettre lorsque l’on sait que 200 bombes nucléaires contre une (non terminée) font face contre l’Iran.
Vous pourrez voir la vidéo ICI
Voici le lien de la chaine 5 : http://www.france5.fr/c-dans-l-air/international/israel-prepare-la-guerre-36962
Un résumé:
Distribution massive de masques à gaz et brochures expliquant comment réagir en cas d’attaque, multiplication des déclarations martiales… En ce mois d’août, une atmosphère de veillée d’armes règne en Israël, sur fond de rumeurs de recours à la force contre l’Iran et ses installations nucléaires.
Très tendues depuis l’automne dernier, les relations entre l’Iran et l’état hébreux se sont brusquement dégradées cet été, et l’hypothèse d’une frappe israélienne sur le territoire iranien est régulièrement évoquée depuis plusieurs semaines par les responsables politiques et les médias israéliens.
Ainsi, la presse israélienne affirmait récemment que le Premier ministre, Benjamin Netanyahou, et son ministre de la Défense, Ehud Barak, souhaitaient attaquer les sites nucléaires iraniens avant novembre, c’est-à-dire avant l’élection présidentielle américaine. Quand dans un entretien accordé au quotidien Maariv, l’ancien ministre de la Défense civile Matan Vilnaï se faisait, le 15 août 2012, plus précis : « Les estimations font état d’une guerre qui durerait trente jours ». Elle aurait lieu, toujours selon l’ex-ministre, sur « plusieurs fronts », de l’Iran à la bande de Gaza en passant par le Liban, et pourrait coûter la vie à quelque 500 personnes.
Mais pourquoi une telle escalade verbale ? Souvent brandies, ces menaces sont-elles sérieuses ou relèvent-elles d’une stratégie diplomatique ? Si le président israélien, Shimon Perez, a déclaré, le 16 août, lors d’une interview à une chaîne de télévision israélienne, qu’il était « clair » que l’état hébreux ne pouvait attaquer l’Iran sans l’aide des Etats-Unis, ce scénario inspire beaucoup d’inquiétude chez les Israéliens. D’autant que la perspective d’une guerre contre l’Iran n’a jamais semblé aussi proche sur le terrain.
Au-delà des déclarations politiques préparant l’opinion à l’éventualité d’un conflit, l’armée israélienne installe actuellement de nouveaux systèmes de batteries antimissiles un peu partout sur le territoire, tout en répartissant des stocks de munitions et de rations alimentaires dans un grand nombre de bases. Sans parler de la distribution massive de masques à gaz et de brochures expliquant à la population comment réagir en cas d’attaque, ou la vérification récemment au niveau national du bon fonctionnement d’un système d’alerte via SMS (envoyés en cas de tirs de missiles ou roquettes aux habitants de tout le pays).
L’Iran, de son côté, a indiqué ne pas croire à une attaque « stupide » israélienne contre ses installations nucléaires et continue d’assurer que celle-ci n’ont en rien des visées militaires. Lors du 16e sommet des pays non-alignés, qui se déroule actuellement à Téhéran, le guide suprême de la République islamique d’Iran a affirmé, ce jeudi, qu’il ne cherchait pas à se doter de l’arme atomique, mais qu’il ne renoncerait pas à son droit d’exploiter pacifiquement l’énergie nucléaire. Selon le nouveau rapport trimestriel de l’AIEA, qui doit être publié cette semaine, le pays aurait d’ailleurs augmenté sa capacité d’enrichissement d’uranium sur son site souterrain de Fordow d’au moins 30 % depuis mai.