« Ce n’est pas de l’intelligence artificielle » Après la gifle que le président français a reçue de sa femme, voici sa réaction face aux médias

Le président de la République française, Emmanuel Macron, a commenté  (lundi), depuis Hanoï, la capitale du Vietnam, l’incident étrange dans lequel on le voit recevoir une gifle de son épouse, Brigitte Macron. Il a précisé qu’il s’agissait d’un moment de plaisanterie et non d’un acte de violence de la part de la Première dame.

« C’était plus une plaisanterie entre mon épouse et moi », a déclaré Macron.

« Et puis cela se transforme en une sorte de catastrophe géopolitique, avec toutes sortes de théories… C’est du grand n’importe quoi », a-t-il affirmé.

Cependant, le président a reconnu que la vidéo était authentique, et non générée par intelligence artificielle, contrairement à ce qu’avait affirmé dans un premier temps l’Élysée.

Macron a également réagi à deux autres vidéos controversées :

1. Dans l’une, on le voit jouer avec un mouchoir, ce que certains ont suspecté être un sachet contenant une substance poudreuse ;
2. Dans l’autre, on le voit avec le président turc Recep Tayyip Erdoğan, qui semble lui tenir le doigt de manière étrange.

« Dans ces trois vidéos, j’ai ramassé un mouchoir, j’ai serré une main, et j’ai juste plaisanté avec ma femme, comme nous le faisons souvent », a insisté Macron.
« On peut faire dire beaucoup de bêtises à une vidéo », a-t-il ajouté.

« Je vois beaucoup de fous passer leurs journées à expliquer ces vidéos », a encore déclaré Macron.

« Tout le monde doit se détendre, et surtout se concentrer sur l’essentiel de l’actualité. »

Des analystes en France restent néanmoins sceptiques quant à l’explication donnée par le président. Ceux qui affirment qu’il y a bien eu un acte de violence dans l’avion s’appuient sur la suite de la vidéo : on y voit Macron tenter de tendre la main à son épouse, qui refuse, et les deux apparaissent ensuite très tendus en descendant de l’avion. En tout cas, la « plaisanterie » ne semble pas s’être poursuivie jusqu’aux marches de l’avion.