Le rituel annuel de kapparot a été interdit cette année dans les villes de Petah Tikva, Rishon Lezion et à Tel Aviv.
La pratique implique avant Yom Kippour, un rituel dans lequel un poulet est basculé doucement sur la tête de la personne qui récite une prière de pénitence, dans laquelle il offre le poulet en échange de lui-même comme expiation pour ses péchés.
Une poule est utilisée pour une femme ou une fille, un coq pour un homme ou un garçon. Pour une femme enceinte, les deux.
Le poulet, qui est acheté vivant, est ensuite remis à un organisme de charité qui va ensuite l’égorger rituellement, en conformité avec les lois de la Torah, et distribue la viande aux familles juives dans le besoin.
« Nous ne permettrons pas l’abattage ou tout autre préjudice d’abattre les animaux pour remplir le rituel des kapparot dans des endroits ouverts ou dans l’espace public » a écrit la municipalité de Tel-Aviv, dans un communiqué la semaine dernière.
« En tant que ville pour les droits des animaux, la municipalité se voit obligée d’empêcher les dommages aux animaux et de maintenir leurs droits, pour la même raison, et par cela, interdire l’utilisation des animaux dans les cirques. »
La municipalité de Petah Tikva a averti que le rituel des kapparot, même sans l’abattage du poulet comme il est d’usage dans de nombreux endroits, requiert l’approbation d’un service vétérinaire de la ville.
La question de la pratique religieuse par opposition aux «droits des animaux» a longtemps été un âpre conflit aux Etats-Unis et en Europe, mais il arrive progressivement en Israël.
Dans certains cas, à l’étranger, les organisations de défense des animaux utilisent la possibilité de déposer des poursuites judiciaires à part entière contre les groupes juifs qui parrainent le rituel religieux annuel.