La caméra de sécurité filmée dans plusieurs prisons du nord de la Syrie, lieu ou les militaires turcs attaquent les Kurdes montre que des centaines de terroristes de l’Etat islamique emprisonnés dans le nord de ce pays sous la sécurité kurde ont fui les prisons après que les Kurdes ont abandonné les lieux afin de se protéger eux mêmes.
Certains terroristes de l’Etat islamique ont commencé à se battre aux côtés des Turcs contre les Kurdes en se révélant encore plus violents contre cette communauté.
En France, l’inquiétude augmente, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a déclaré lundi que l’attaque de la Turquie sur le nord de la Syrie pourrait saper les années de combats dans l’Etat islamique (ISIS). « C’est un problème très grave », a-t-il déclaré au journal Le Figaro.
« Tout d’abord, parce que cette opération dans le nord-est de la Syrie pourrait saper cinq années de lutte dans l’État islamique. Cet État islamique n’est pas mort. » Auparavant, la République tchèque avait également déclaré qu’elle n’exporterait plus d’armes en Turquie à la suite de l’opération menée contre les combattants kurdes.