La nouvelle de l’assassinat de Charlie Kirk a fait l’effet d’un séisme dans le monde libre. Mais ce qui choque encore davantage, c’est la réaction ignoble de certains cercles médiatiques et de leur audience. Sur les réseaux sociaux d’Al Jazeera, un post relatant sa mort a suscité en moins de vingt minutes plus de 10 000 réactions — dont plus de la moitié étaient des émojis rieurs ou satisfaits. Les commentaires, pour la plupart, exhalaient une joie morbide.
Cette scène écœurante n’a rien de surprenant. Elle illustre une culture politique où l’élimination physique de l’adversaire est perçue comme une victoire idéologique. Comme l’écrit un internaute israélien : « S’ils ne peuvent pas te contredire, ils estiment légitime de t’abattre. » C’est là l’inverse absolu des valeurs démocratiques que Charlie Kirk défendait — la liberté d’expression, le débat public, la confrontation des idées.
La joie affichée par les partisans d’Al Jazeera ne vise pas seulement un homme, mais un symbole. Car Kirk n’était pas uniquement une figure de la droite conservatrice américaine. Il était devenu, par sa voix et son influence, l’un des alliés les plus résolus d’Israël dans la guerre de l’opinion. Ses interventions contre les militants pro-palestiniens hostiles, son refus de céder à l’intimidation, sa dénonciation de l’antisémitisme masqué derrière l’anti-sionisme avaient fait de lui une cible.
Les réactions jubilatoires à sa mort rappellent le climat de haine qui avait déjà accompagné les massacres du 7 octobre 2023, quand des foules dans le monde arabe célébraient les tueries du Hamas en Israël. Ceux qui, en Occident, ont cru que le terrorisme islamiste resterait cantonné au Proche-Orient se réveillent brutalement : la haine est mondiale, elle s’attaque à toute voix pro-israélienne, qu’elle soit juive ou non.
En Israël, la consternation est grande. « C’est une insulte à la mémoire d’un homme qui a risqué sa vie pour défendre la vérité », confie un analyste. Sur Infos-Israel.News et d’autres plateformes, beaucoup soulignent que cet épisode démontre, une fois de plus, que le combat ne se limite pas au champ militaire mais se joue aussi dans l’arène médiatique et culturelle.
La tragédie de Charlie Kirk et la joie obscène qu’elle suscite chez certains ne doivent pas être vues comme un simple épisode. Elles sont le révélateur d’un choc de civilisations : entre ceux qui glorifient la mort de leurs adversaires et ceux qui défendent la vie, la liberté et la vérité. Israël et ses alliés ne peuvent ignorer ce signal. L’ennemi ne se contente pas de tirer des roquettes — il applaudit aussi l’assassinat de toute voix qui ose s’opposer à lui.
.