Parlant lors de la seconde journée de la 17e Conférence annuelle de Herzilya organisée par le Centre interdisciplinaire , le commandant général de l’armée de l’air israélien, Amir Eshel, a noté que l’une des conséquences de la guerre civile en Syrie pour Israël est le fait qu’il « y a beaucoup d’intervenants qui ont intérêt à empêcher la possibilité d’une guerre entre Israël et le Hezbollah, ou d’autres forces ».
« Pour nous, cela présente une opportunité car cela nous donne le moyen de renforcer notre puissance », a déclaré Eshel. « Si une guerre éclate dans la région du Nord, nous allons devoir agir avec force dès le départ. Ce que nous pouvions faire en 34 jours pendant la seconde guerre du Liban, nous pouvons maintenant le faire en 48 heures. La croissance de notre force n’a pas été linéaire.
Par conséquent, a suggéré Eshel, « dans la prochaine guerre, nous serons appelés à nous battre alors que nos bases seront sous le feu. Nous investissons beaucoup pour qu’en cas de futur conflit, nous ayons une supériorité aérienne beaucoup plus rapide que dans le passé, en tenant compte des capacités de nos ennemis au Liban « .
« Nous faisons tout ce qui est possible pour réduire les dommages collatéraux infligés aux civils dans toute guerre, et nous aspirons à zéro accident », a poursuivi le chef de l’armée de l’air. « Mais je peux me tromper car dans chaque guerre, il y aura toujours des gens qui sont blessés par inadvertance. J’ai une recommandation à faire au peuple libanais: le Hezbollah a choisi de rester et d’infiltrer certaines de vos maisons – si vous quittez vos maisons dès que le conflit éclate, vous ne serez pas blessés « .
Il a aussi abordé les défis stratégiques rencontrés par Israël et le Moyen-Orient, Eshel a déclaré: « Il existe des intérêts entre Israël et d’autres états régionaux dans la lutte contre la terreur. Les forces de défense israéliennes et les services de renseignement ont un rôle très important dans le domaine de la diplomatie, de l’aviation et la capacité à répondre aux intérêts d’Israël tout en soutenant les intérêts de nos partenaires dans cette région. Nous devons agir d’une manière efficace et déterminée, tout en évitant une escalade dans la guerre – c’est un dilemme très compliqué « .
Les cadres supérieurs de la Centrale de Gaza ont tenté d’empêcher l’entrée des camions de carburant égyptiens et ont envoyé une lettre de l’Autorité palestinienne en menaçant de couper l’électricité.
Les haut-parleurs de la mosquée se trouvant dans le centre de Gaza ont demandé aux résidents de s’amasser autour de la Centrale afin d’empêcher les camions d’entrer.
C’est l’un des efforts de Abbas et du Fatah pour isoler le Hamas tout en prenant en otage les habitants de Gaza et en accusant Israel d’agresseur…
Il a poursuivi en disant « Récemment, il existe de nouveaux paramètres qui rendent ce dilemme beaucoup plus complexe. Nous voulons maintenir notre liberté d’opérer et nous ne voulons pas nuire à ceux qui ne veulent pas nous nuire. Les cieux au Moyen-Orient sont très congestionnés, beaucoup plus que par le passé. Il y a des situations où la différence entre le succès et l’échec implique une décision prise en quelques secondes. Nous ne pouvons pas commettre d’erreurs. Nos activités, en cette période d’acalmie, au-delà de l’élimination des menaces qui pèsent sur nous, ont un effet qui ne sera mesuré que par le recul. Ce que nous faisons actuellement, et les résultats qui sont très connus de nos ennemis à mon avis, sont en train de retarder une guerre. Cela signifie-t-il qu’il n’y aura pas de guerre? On ne peut pas promettre cela.
Concernant la situation au Moyen-Orient, Eshel a souligné: «En 2011, le Moyen-Orient a radicalement changé. Qui peut garantir que cela ne se reproduira plus? Le niveau de ventes d’armes au Moyen-Orient au cours des dernières années s’est élevé à environ 200 milliards de dollars. Principalement pour les arsenaux de combat aérien. Ces armes peuvent nuire à l’État d’Israël et questionne la capacité de la force aérienne à assurer la supériorité aérienne au Moyen-Orient. Nous ne pourrons pas nous réveiller un matin, dans dix ans ou dans vingt ans, et dire «Nous avions oublié de planifier notre défense». Je ne suis pas là pour partager une vision apocalyptique en disant que le Moyen-Orient va s’effondrer demain matin, mais nous devons être prêts pour la guerre non seulement dans la région du Nord mais aussi dans toutes les régions « .