Un homme a attaqué plusieurs personnes ce jeudi matin au sien de la basilique Notre-Dame de Nice (Alpes-Maritimes). Trois personnes sont décédées au cours de cette attaque. Le parquet antiterroriste a été saisi selon le Parisien.
L’attaque survenue vers 9 heures, a également fait plusieurs blessés. L’assaillant a été interpellé, et blessé par balles. Selon nos informations, il a été transporté à l’hôpital. Après les faits, il avait tenté de se cacher dans les toilettes de l’église.
Le terroriste est entré dans l’église et a attaqué les personnes à l’intérieur selon BFM TV.
Selon Christian Estrosi, le maire de la ville, il s’agit du même mode opératoire que lors de la mort de Samuel Paty. « L’auteur des actes n’a cessé de répéter en boucle devant nous ‘Allah Akhbar’ alors qu’il était médicalisé » a relaté l’élu.
Le maire a confirmé au moins une décapitation sur BFM TV. Le gardien de l’église fait partie des victimes.
Après une minute de silence à l’Assemblée nationale, le Premier ministre Jean Castex, qui devait présenter le plan de reconfinement, a quitté l’hémicycle pour se rendre directement à la cellule de crise.
Le parquet antiterroriste a été saisi et a ouvert une enquête pour « assassinat et tentative d’assassinat ». Emmanuel Macron est attendu sur place.
Les niçois ont en marre, et une femme a crié : » Il faut que tous les musulmans se réveillent, on ne peut plus vivre ainsi » !
Le Conseil français du culte musulman déclare qu’il « condamne avec force l’attentat terroriste qui s’est produit près de la basilique Notre-Dame de Nice », jeudi matin.
« En signe de Deuil et de solidarité avec les victimes et leurs proches, j’appelle les musulmans de France à annuler toutes les festivités de la fête du Mawlid », qui ont lieu cette année les 28 et 29 octobre.
« On était prévenu qu’il risquait d’y avoir quelques attaques », déclare le curé doyen de Nice Centre.
« On était prévenu depuis deux, trois jours qu’il risquait d’y avoir quelques attaques supplémentaires avec l’approche de la Toussaint, puisque certains faisaient un lien avec la fête des morts chrétiens et le fait d’augmenter le nombre de morts », a déclaré jeudi Gil Florini, curé doyen de Nice Centre.
« On était un peu sur nos gardes mais on ne pensait pas que ça allait arriver de cette façon-là », explique-t-il.