Un Palestinien ayant récemment obtenu la nationalité allemande s’est vu retirer son passeport pour avoir partagé une photo qualifiée de soutien à Hamas. Ce cas illustre le durcissement des responsabilités individuelles vis-à -vis du terrorisme.
Après l’annonce de sa naturalisation, l’homme, surnommé « Abdallah », a publié sur Instagram une image représentant des combattants du Hamas, légendée « héros de la Palestine ». Telegrafi+1
Peu après, le ministère de l’Intérieur allemand lui a notifié la révocation de sa citoyenneté. Telegrafi+2Yahoo+2
L’Allemagne avait déjà modifié ses lois pour exiger un respect explicite de l’ordre démocratique libre, notamment en relation avec la vie juive et l’histoire de l’Allemagne. Telegrafi+2Al Jazeera+2
Ce geste s’inscrit dans une tendance : l’État allemand entend pénaliser les soutiens publics à des organisations classées terroristes.
Mais l’ONG Human Rights Watch met en garde contre un usage arbitraire de la révocation de citoyenneté, soulignant l’article 16 de la Constitution allemande : « Nul ne peut être privé de sa nationalité » sauf dans des cas très exceptionnels. Human Rights Watch+1
Cette mesure enverra un message fort : la nationalité est assortie de devoirs civiques, et le soutien à une organisation terroriste est l’un des manquements ultimes.
Mais le dilemme juridique est réel : comment conjuguer sécurité nationale, liberté d’expression et principes constitutionnels ?
Ce cas pourrait servir de précédent pour d’autres pays européens confrontés à des discours ou actes pro-terroristes dans leurs diasporas.
Si l’Allemagne étend ce type de sanction, elle pourrait redéfinir le périmètre acceptable de l’expression publique en matière de conflits internationaux.
Ce débat rejoint une question plus large : jusqu’où l’État peut-il moduler la citoyenneté pour préserver l’ordre démocratique, sans basculer dans l’arbitraire ?
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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