Trois jours après le retour de roquettes dans le nord d’Israël, les résidents décident de visiter les abris anti-roquettes et ont constaté une situation intolérable.
Sept ans après avoir été envoyés vers les abris pendant de longues périodes au cours de la seconde guerre du Liban, et trois jours après que les missiles tombent sur Israël, les résidents nord se demandent encore comment un million de résidents métropolitains vivant à Haïfa, vont se protéger, si la une nouvelle guerre commence.
Des journalistes de la Chaîne israélienne 10 se sont déplacés pour vérifier l’état des abris, et la situation concernant la sécurité des citoyens israéliens.
De nombreux abris sont inondés avec de l’eau et de la saleté, de nombreux accès vers ses Miklatim sont bloqués et certains même, sont verrouillés. La municipalité de Haïfa affirme en réponse, que tous les «refuges seront ouverts en cas d’urgence lorsque le niveau cinq étoiles sera transmis par la Défense passive. »
Mais, il y a aussi des problèmes plus graves à Haïfa. Concernant les tunnels du Carmel, la municipalité de Haïfa est tenue de les déclarer comme un refuge en cas d’urgence, mais cela n’a pas été fait. La « Défense passive » a affirmé que le plan a été soumis aux autorités, et ils attendent une décision.
Au-dessus de tous ces problèmes frappant, la ville de Haïfa enferme une bombe, celle du réservoir d’ammoniac. Les résidents ont demandé à maintes reprises d’éloigner cette zone dangereuse de la population, mais en vain. Le gouvernement a promis que cela se produira en 2016, mais dans le cas de la chute d’un missile, les conséquences seraient désastreuses. Ainsi des abris se trouvent à proximité de cette usine qui n’est pas équipée pour assurer la protection des milliers de travailleurs dans la région.
Sans oublier que 40% des israéliens n’ont pas encore de masques à gaz. Même si Israël n’intervient pas en Syrie, qui empêchera la Syrie d’attaquer le pays, si les autres nations décident d’intervenir dans le conflit syrien?