Dimanche 9 juin, sous l’égide de Claude Barrouch de l’UPJF, un colloque a réuni de nombreuses personnalités du monde religieux, journalistiques et politiques.
Ce colloque, scindé en 3 tables rondes a permis au grand rabbin de Marseille Michel Sarfati, à l’imam Tareq Obrou et à l’évêque auxiliaire de Lyon de disserter sur ce qu’est l’islam de France et les dangers que représente ce dogme dans le monde arabe et en France.
Alain Wagner, Président de l’ICLA, a expliqué que la frontière entre l’islam modéré et l’islam radical est ténue et que cela relevait plus du tour de passe-passe sémantique. Il a souligné que l’islam est une doctrine qui ne permet aucune séparation entre l’islam radical et l’islam tout court tirant leur substance de l’un et de l’autre. Selon lui, ça relève de l’escroquerie intellectuelle. Il faut donc se méfier des « faux amis » et du politiquement correct qui se positionne toujours à l’insu de la réalité. Même si Tareq Obrou a donné l’impression d’être à l’écoute des inquiétudes que soulèvent l’islam, son discours fut moins convainquant et confus quant à sa définition de ce qu’est l’islam en insistant sur le retour sauvage au texte circonstanciel en opposition à la réalité historique et au désoeuvrement de la jeunesse qui voit dans le coran un outil de révolte à leurs problèmes économiques et leur inculture.
Michel Zerbib, maître de cérémonie de ces tables rondes a permis de poser les bonnes questions aux interlocuteurs religieux mais également aux journalistes présents. Yvan Rioufol et Guy Millière ont donné une dimension internationale à ce phénomène exponentiel et ont soulevé les dangers auxquels la société occidentale devra faire face dans quelques années, notamment en matière d’antisémitisme et de communautarisme. L’aveuglement volontaire de la presse, l’endormissement et l’indifférence des médias et des politiques ne permettant pas aux évènements d’être décrits dans leur réalité. Les différents courants de pensée issus du communisme, du colonialisme… ayant une forte emprise, ils engendrent l’intimidation du mode de pensée et fonctionnent comme une hégémonie. Selon eux, les mouvements d’opposition en Turquie doivent servir d’indicateur sur la nature de ce que peut être un islam modéré, car ils éclairent sur la vraie nature du danger en France, à savoir que ce n’est pas l’extrême droite que l’on doit redouter comme on veut nous le faire croire, mais bien une nouvelle forme d’extrémisme prenant sa source dans l’islamisme.
Le Président du CRIF a rappelé que l’antisémitisme a augmenté ces dernières années suite à la montée de l’islam radical. Enfin, Joel Mergui, Président du Consistoire, a rappelé qu’il fallait que nous restions vigilants face aux actes antisémites qui vont continuer à augmenter.
Claude Goasguen, le Député Maire du 16ème a déclaré qu’il n’y a pas que dans les banlieues que l’entrisme islamique prend ses marques et que même dans son arrondissement, il s’était implanté. Selon lui, les politiques sont conscients du problème et il suffit de faire appliquer la loi pour endiguer ce phénomène.
Le soutien à Israël devant être total et inconditionnel. Le Maire PS de Sarcelles quant à lui, a souhaité que l’on change la législation afin de l’adapter à cette nouvelle donne qu’est l’islamisme. Cela devra passer par une restriction des libertés de tous pour sauver la Liberté.
On peut regretter tout de même l’absence d’une dizaine de personnalités politiques à ce colloque qui ont été conviées mais qui ont décliné l’invitation à souligné Claude Barrouch.
Un signe encourageant tout de même c’est que dans sa grande majorité, les intervenants ont confirmé que le peuple français prend conscience du danger quelque soit sa couleur politique mettant l’islam radical devant les problèmes économiques.
Exclusivité par Angy Dahan pour Alyaexpress-News