Je me souviens d´un film où Sacha Guitry jouait le rôle de Talleyrand au congrès de Vienne. Il tentait de sauver ce qui pouvait l´être, après une défaite de Napoléon.
À l´ambassadeur Anglais qui lui disait « Mais Monsieur de Talleyrand, la Suède a envoyé un mémorandum de 40 pages pour appuyer ses dires… »
« Non, non, non, l´interrompit Talleyrand, on n´a pas besoin de 40 pages lorsqu´on a raison!»
C´est à cela que je pense, quand je vois les dizaines d’articles, les centaines de pages de nos médias et blogs juifs et israéliens : Déclaration Balfour, conférence de San Remo, déclaration de l´ÒNU de 1947, etc…etc…etc…
Tout cela pour démontrer que nous avons raison, que nous sommes dans le bon droit.
L´ennui, c´est que nos ennemis se fichent éperdument de nos bons droits !
Vous pouvez essayer de leur démontrer à perdre haleine que nous avons raison, ils n´en ont rien à faire !
Ils ne veulent qu´une chose : Qu´Israël soit condamné à disparaître.
Nous avons tort de vouloir expliquer, de vouloir convaincre :
« Il n´est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre » et « Qui veut noyer son chien, l´accuse d´avoir la rage »
La Hasbarah, quelle idiotie! Face à un assassin, il vaut mieux avoir un révolver que de pratiquer le Pilpoul !
Toutes nos explications ne font que renforcer nos ennemis dans l´idée que nous avons mauvaise conscience, et donc que nous avons vraiment volé la terre aux palestiniens.
Ce que nous devrions faire ?
Nous concentrer sur UN Thème, sur UN Principe.
À ce propos je ne peux que conseiller l´excellent article de Yishai Fleisher dans le Jerusalem Post du 4 Mars : « Kerry en mal d´inspiration ». Lisez la discussion que Fleisher a, avec le chauffeur de taxi palestinien. C´est très révélateur!
« J´étais fier d´avoir réussi à lui faire admettre l´hypocrisie de la position arabe, mais il ajouta quelque chose qui me laissa apathique et confus : « Laissez tomber toutes vos histoires de drapeaux ou d´emplois, il s´agit de savoir à qui est la terre, et c´est la nôtre, un point c´est tout. »
Fleisher continue en disant qu´il aurait pu se lancer dans une discussion historique et juridique (déclaration Balfour, conférence de San Rémo, etc…) mais qu´il avait perdu toute sa concentration par la simple affirmation du chauffeur et qu´il resta apathique et muet : « Dans les mots du chauffeur, j´ai entendu le leitmotiv de la rhétorique moyen-orientale qui affirme haut et fort : » Nous n´abandonnerons jamais notre terre ! »
Psychologiquement, il n´y a rien de plus fort qu´un seul principe auquel on croit, et que l´on répète sans cesse et sans discussion.
Et que doit-être notre principe unique et non-négociable ?
L´État JUIF d´Israël
Et les palestiniens redoutent cela comme la peste, car ils savent que s´ils l´acceptent, ils ont perdu.
Qu´importent Mahmud Abbas, Kerry et l´union Européenne !
Voila un principe sur lequel nous nous arque-boutons, qui ne prête pas à discussion, qui doit être répété 100 et 1000 fois et doit devenir une condition sine qua non de toute négociation.
Et puisqu´elles ont hélas débutés, de toute continuation des négociations.
Si Netanyaou avait suivi ce principe, il n´aurait pas eu besoin de libérer des assassins puisque Mahmud Abbas n´aurait jamais accepté de le reconnaître. Et nous n´aurions pas besoin de nous indigner sur le fait qu´il prend tout et ne donne rien. Attendiez-vous autre chose, Messieurs du gouvernement ? À ce niveau-là, ce n´est plus de la bêtise, c´est de la folie furieuse !
Et qu´importe que Kerry mette en doute la nécessité, pour les négociations de cette reconnaissance de l´Etat JUIF d´Israël.
Nous, nous l´exigeons ! C´est une condition sine qua non pour toute discussion, toute négociation.
Ce principe, l´Etat JUIF d´Israël (remarquez combien de fois je le répète), doit devenir notre pilier intangible et inébranlable avant toute discussion, il doit devenir la colonne vertébrale qui nous donne force, courage et persévérance, il doit devenir la colonne vertébrale d´Israël.
Par Edmond Richter pour Alyaexpress-News.
La colonne du peuple juif c’est HaChem. Il faut s’adresser à Lui tous les jours pour éviter les Gzerot Raot. La force du peuple juif est dans sa bouche, c’est pourtant simple. Parler à D. ieu tous les jours dans ses propres mots pour tout demander.
Hachem, il est très bien ma tante, de 3 ans qui a fait le voyage à AUSCWTIZ à eu le temps d’aprécier comme j’aprecie les gerims de barabarie qui le mettent à toutes les sauces pour se faire passer pour juif et ainsi en tuer un max.