Le commandant de l’unité Kfir, qui dirige le soldat Elor Azria, a fait valoir lors de l’audience qu’il ne se sentait pas en danger et que le couteau était loin du terroriste qui a été tué par son soldat.
Peu avant son témoignage, le commandant a déclaré que le combattant était exceptionnel, qu’il faisait partie de l’un de ses meilleurs soldats au sein de l’unité.
Ensuite, le commandant a dit : «J’ai vu le terroriste avec des vêtements noirs et le couteau était relativement loin, et pas à portée de main du terroriste. A Hébron, il est fréquent que les gens portent de longues chemises et ce n’est pas quelque chose de suspect… »
Le commandant a ajouté et dit : « Je lui ai demandé, pourquoi il a tiré sur le terroriste, il a répondu, qu’il était vivant et qu’il devait mourir ».
Le procureur a demandé au commandant de l’unité de Elor Azria, si le tir était justifié et opérationnel face à cet acte de terrorisme et il a répondu par un seul mot :« Non ».
(Sur la photo: le commandant et les membres du procureur militaire aujourd’hui au cours du procès)