Ce n’est pas une surprise. Il figurait en bonne place sur la liste des candidats à la liquidation par presque toutes les organisations: sunnites, druzes et tous ceux qui vivaient même dans la région du sud de la Syrie.
Le commandant liquidé est Bader Suleiman, qui a dirigé la prison centrale du service de renseignement militaire syrien dans le sud du pays. La prison, nommé aussi l’«abattoir» humain de Bachar al-Assad a accueilli des milliers de prisonniers et de détenus dans le passé. Le personnel de la prison était connu pour son extrême brutalité et des milliers de prisonniers témoignent de la torture sévère qu’ils ont subie pendant leur séjour dans l’établissement, menée par le plus cruel de tous : Bader Suliman.
Le site Liberation a ecrit un article au sujet de cette prison :
La salle d’exécution a été agrandie en juin 2012. Il y a en réalité deux pièces, l’une où 10 personnes peuvent être pendues en même temps, l’autre 20. Quand ils arrivent, les détenus signent de leur empreinte digitale leur avis de décès et se voient demander leurs dernières volontés. Ils ont les yeux bandés. «Certains restaient silencieux après avoir posé leurs empreintes, d’autres s’évanouissaient. Mais ils ne savaient pas quand ils seraient exécutés, ni comment – par pendaison, par balles ou d’une autre manière», a déclaré un ancien responsable de la prison. Les prisonniers sont alors amenés sur une plateforme surélevée, à un mètre du sol. Ils ont toujours les yeux bandés. Des gardiens leur passent la corde autour du coup. Dans la première pièce, une trappe bascule ; dans la seconde, ils sont poussés dans le vide par un gardien. Ils restent pendus entre dix et quinze minutes.
«Certains ne meurent pas parce qu’ils sont trop légers. Pour les jeunes, leur poids ne suffit pas à les tuer», a expliqué un ex-juge du tribunal militaire. Un médecin est chargé de désigner ceux qui ne sont pas morts. «Des assistants de l’officier en charge tirent alors leurs corps vers le bas pour leur casser le cou», a déclaré l’ex-juge. Ces séances d’exécution se tiennent une à deux fois par semaine. Entre 20 et 50 personnes sont tuées à chaque fois. »
Mais aussi : «Ils ont interdiction de s’asseoir, ils doivent rester debout. Nous leur hurlons dessus. Et nous commençons à les battre. Quiconque passe peut les taper, jusqu’à ce que l’officier arrive. Nous savons qu’ils vont de toute façon mourir, nous faisons ce qu’on veut d’eux. Ils restent là jusqu’à l’aube», a expliqué un ex-gardien. Ils sont alors transférés dans un autre bâtiment de la prison.
Une unité spéciale de liquidation des forces rebelles dans le sud de la Syrie a éliminé le commandant de cette prison boucherie. Les circonstances de la liquidation ne sont pas encore connues mais justifiées….
Youpi !! Et un gros cafard écrasé. Et avec un seul pied !
Que dieu nous préserve de pareils bouchers j’espère qu’ il a souffert lui aussi