L’officier de l’armée de défense israélienne (IDF) qui a ordonné à ses troupes de bombarder une clinique médicale à Gaza lors de l’opération Tsouk Etan en 2014, comme une «salutation» pour un autre officier qui a été tué par un tireur palestinien ne sera pas traitée.

Les ordres du lieutenant-colonel Neria Yeshurun ont été enregistrés par la radio militaire et ont été révélés un an après la fin de la guerre avec l’organisation terroriste islamique du Hamas.

Dans les archives, vous pouvez écouter le commandant Yeshurun dire que bien que lui et ses troupes ne pourront pas assister à l’enterrement de leur compagnon d’armes, ils veulent «se joindre à tous ceux qui accompagnent Dima [l’officier mort] pour son dernier voyage. Nous allons tirer une bordée en son honneur… vers la clinique, le lieu qui a servi aux terroristes qui ont tiré vers son char ».

Après la conclusion d’une enquête, le procureur général militaire a décidé de réprimander Yeshurun et a critiqué ses commentaires qui semblent suggérer des tirs comme un acte de vengeance acceptable.

Les déclarations de Yeshurun ne  « correspondent pas aux valeurs des Forces de Défense Israéliennes et… constituent un échec général de son commandement», a déclaré le procureur général militaire.

Cependant, le procureur général militaire a estimé que les preuves étaient insuffisantes. Par conséquent, l’affaire a été close et le commandant Yeshurun ne sera pas soumis à un procès.

Selon les témoins sur place, cette demande du commandant avait pour objectif de remonter le moral de ses soldats et d’encourager les soldats à continuer leur mission.

Lors de cette guerre qui a fait 70 morts parmi les soldats et les civils, le Hamas s’était servi des cliniques, des hôpitaux, des maisons et des écoles pour attaquer l’armée, dans le but de susciter une réaction et la mort de civils palestiniens. Une tactique de guerre très connue dans le monde arabe : « le bouclier humain ».