L’ordre du jour d’une réunion d’urgence du cabinet politique de défense, convoquée par le Premier ministre Netanyahu après les attentats terroristes sanglants à Jérusalem, comprendra des « mesures de représailles » contre le terrorisme palestinien. Le correspondant de Haaretz, Jonathan Liss, a appris d’une « source de haut rang » au sein du gouvernement que Benjamin Netanyahu proposerait ses ministres.

Selon la source, Netanyahu proposera d’accélérer et de faciliter la délivrance de permis de port d’armes afin d’armer « des milliers de citoyens ».

En outre, l’ensemble de « mesures antiterroristes » qui sera proposé aux membres du cabinet comprend une présence militaire accrue dans les territoires palestiniens et des mesures punitives plus sévères à l’encontre des proches des terroristes – leurs arrestations, leur expulsion de leur domicile avec mise sous scellés immédiat  » de ces bâtiments, ainsi que l’adoption d’une loi permettant de priver et de déporter les familles de terroristes.

Selon le plan des initiateurs de telles actions, l’amour des êtres chers et la peur de les transformer en otages devraient préserver les jeunes « martyrs » palestiniens des attentats terroristes.

Netanyahu a répété à plusieurs reprises que le terrorisme palestinien ne s’arrête pas simplement parce qu’il leur reste « de l’espoir ». Selon cette théorie, la montée d’un gouvernement d’extrême droite en Israël était censée tuer l’espoir et forcer les Palestiniens à baisser la tête devant un pouvoir supérieur.

Alors que l’inverse se produit, l’Autorité palestinienne est au bord de l’explosion. Abou Mazen, contrairement à la coutume, n’a pas condamné les attentats terroristes à Jérusalem et a placé l’entière responsabilité de l’escalade de la violence sur le gouvernement israélien.