Des millions d’Israéliens pourraient être blessés en cas d’attaque contre une installation de matières dangereuses, selon le rapport du contrôleur de l’État.
Le contrôleur de l’État, Matanyahu Engelman, a examiné le traitement et la protection des sites où sont conservées des substances dangereuses (HMS) en Israël et a constaté que les plans de protection des installations étaient défectueux et qu’en temps de guerre, Israël pourrait se retrouver dans un événement grave qui mettrait la vie de milliers de civils en danger.
Des milliers d’installations sont situées en Israël qui détiennent le SHOFM (Système hydrologique opérationnel à fins multiples), certaines à proximité de centres de population surpeuplés. Ces installations sont menacées pour la sécurité et les dommages pourraient entraîner de nombreux décès.
Le niveau de risque dans un événement HUMAS (Matière dangereuse) est divisé en zones à risque, selon les cercles : cercle chaud (PAC3) – où il y a un danger de mort pour ceux qui séjournent dans une zone ouverte, cercle tiède (PAC2) – où il y a un risque d’atteintes irréversibles à la santé des habitants. Définis sur l’ensemble du territoire vivent environ 1,3 million d’habitants dans la gamme des cercles chauds, sur une estimation maximale d’environ 3,2 millions d’habitants dans la gamme des cercles tièdes.
À la lumière de cela, le contrôleur a examiné la question de la préparation aux dommages aux installations du HUMAS lors d’incidents de combat et a constaté que « malgré la menace d’attribution, les plans de protection de ces lieux par l’AGAT, et le ministère de la protection de l’environnement sont incomplets . »
Sur la question de la préparation à la cyber menace, le National Cyber System et le ministère de la Protection de l’environnement n’ont pas préparé de scénario de référence pour la cyber menace concernant les usines qui détiennent des matières dangereuses et ne sont pas des organismes d’infrastructure étatique critique.
Il est également apparu que le ministère de la Protection de l’environnement avait reçu des centaines de demandes de titulaires du SHOFM qui demandaient de mettre à jour le permis de toxine en termes de quantités ou de matières. Les permis pour certaines des demandes ont été renouvelés par le ministère sans recevoir de référence du front intérieur. La détention de HUMAS peut empêcher une mise à jour en temps réel de Matière dangereuse avec des changements dans les données mises à jour concernant le type et la quantité de HUMAS. Un calendrier a été fixé pour l’achèvement de sa construction.
Il a également été constaté que six casernes de pompiers sur neuf dotées d’unités contre les matières dangereuses n’atteignent pas l’objectif de formation fixé et que seuls 200 pompiers sur 1 681 disposent de capacités de surveillance HUMAS.
Il a également été constaté que les équipements d’identification et de détection dont dispose la Knesset ne sont en partie pas adaptés à toutes les tâches attendues de la Knesset en réponse aux événements de contamination chimique.
Pour rappel, rien qu’à Netivot, une usine de glace contenant de l’amoniaque en grande quantité pourrait détruire une partie de la ville si elle est touchée, en cas de tirs de roquettes de Gaza, car elle se trouve dans la ville et proche des habitations. Depuis des années, le propriétaire n’est pas inquiété et continue de faire des glaces et gagner de l’argent sur le dos de la sécurité des habitants.