La plus grande compagnie aérienne britannique, British Airways, a annoncé jeudi la suspension de vols entre la capitale Téhéran et celle de Londres, compte tenu des sanctions sévères imposées par le président américain Donald Trump à la République islamique lors de son départ de l’accord nucléaire. Selon l’annonce de la société, le dernier vol sur la route devrait avoir lieu le 23 septembre.
Une heure après l’annonce, la compagnie française Air France a déclaré dans un communiqué similaire que les vols entre Paris et Téhéran seraient également interrompus dans les prochaines semaines pour la même raison. Les deux sociétés rejoignent la société néerlandaise KLM, qui a déjà annoncé il y a quelques semaines la fin de la ligne.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, actuellement en visite diplomatique en Lituanie, a répondu : « C’est une bonne chose et j’espère que d’autres entreprises suivront ».
Lorsque les sanctions américaines sont entrées en vigueur début août, de nombreuses entreprises européennes ont commencé à suspendre leurs relations avec l’Iran. L’une des entreprises est le géant de l’automobile français PSA Group, qui est aussi le fabricant de voitures Citroën.
Ayant des activités avec des entreprises iraniennes, PSA Group craint que les États-Unis leur impose aussi des sanctions.
« Le groupe a commencé à suspendre ses opérations conjointes pour se conformer à la loi américaine », a indiqué la compagnie. « Nous travaillons avec les autorités américaines et en coordination avec le gouvernement français afin d’obtenir des exemptions de sanctions », a-t-il ajouté.
La décision des chefs de compagnie aérienne britannique, et Air France vont augmenter les dommages économiques à l’Iran et intensifier la pression sur le gouvernement envers ses citoyens.
Avec la radicalisation de la situation économique en Iran et le véritable crash local, de nombreuses manifestations, certaines spontanées et certaines organisées, ont également commencé contre le régime.