Le chef de l’organisation terroriste du Hezbollah, Hassan Nasrallah , n’a pas pu se venger de l’élimination du chef d’état-major du Hezbollah, Fuad Shukar, suite à la frappe préventive d’Israël au début de la semaine dernière, qui a détruit des milliers de missiles qui ont fait leur apparition. Malgré cela, Nasrallah s’est vanté dans son discours que la mission avait réussi et que l’organisation était capable d’atteindre des cibles stratégiques en Israël.

Le professeur Amatzia Baram, expert en recherche sur le Moyen-Orient, affirme que les paroles de Nasrallah sont fausses et que son gros problème était que ses commandants de l’organisation savent également qu’il ment, mais préfèrent garder le silence afin de préserver l’honneur de l’organisation terroriste aux yeux des dirigeants du monde arabe.

Selon Baram dans une interview accordée au site Internet ‘Maariv’, « Nasrallah devait montrer au monde musulman et en particulier aux agents du Hezbollah qu’il n’ignore pas l’élimination du plus haut commandant de l’organisation – Fouad Shukar, considéré comme le chef des opérations du Hezbollah ».  Il a planifié une attaque majeure, mais celle-ci n’a pas réussit comme il l’espérait. Malgré cet échec, Nasrallah a réussi à maintenir sa dignité en parlant et en affirmant qu’il avait réussi à frapper des bases israéliennes lors de l’attaque, même si en pratique il s’agit de mensonges destinés à protéger son image.

Il a noté que « les hauts commandants de l’organisation savent qu’il ment, mais sont prêts à coopérer à cette initiative afin de préserver le respect du public libanais et du monde musulman. Cependant, Nasrallah ne devrait pas répéter une autre tentative d’attaque sur Tel Aviv, à moins qu’Israël ne commette une nouvelle élimination d’un haut commandant à Beyrouth ».