Cour internationale de Justice : “Quand la justice remercie ses corrupteurs”

Le prédicateur et analyste israélien Amir Tsarfati a pointé du doigt un événement passé inaperçu : la Cour internationale de Justice aurait organisé une cérémonie pour remercier le Qatar d’un “don financier”. Une révélation troublante qui interroge la neutralité de la plus haute instance juridique mondiale, alors que Doha reste l’un des principaux bailleurs du Hamas.

Les faits —
Dans un message publié sur Telegram, Tsarfati a écrit :

« Souvenez-vous quand la Cour internationale de Justice a tenu un événement pour remercier le gouvernement du Qatar pour le cadeau qu’il lui a offert ? Depuis quand les États offrent-ils des cadeaux à la CIJ ? Pourquoi fallait-il en faire un événement ? Cela ne contredit-il pas les valeurs d’impartialité ? »
(Source : Amir Tsarfati Telegram, 18 octobre 2025)

Cette affirmation fait écho à un incident documenté début 2024 : selon plusieurs sources diplomatiques, la CIJ avait accepté une “donation” du Qatar destinée à financer un programme de recherche sur “la justice mondiale et les petits États”. L’événement avait été rapporté par Doha News et mentionné brièvement dans le Financial Times.

Le problème ? Ce “partenariat académique” intervenait alors que la Cour examinait des dossiers sensibles impliquant Israël, dont une plainte sud-africaine accusant Jérusalem de “génocide” à Gaza — accusation portée avec le soutien politique et financier de Doha.

Réactions en Israël et dans la diaspora
Les propos de Tsarfati ont immédiatement trouvé un écho dans la presse israélienne. Des éditorialistes du Jerusalem Post et de Makor Rishon ont dénoncé une “influence rampante du soft power qatari sur les institutions occidentales”.
« C’est la capture morale du système judiciaire international », a écrit le chroniqueur Ariel Kahana, « une justice financée par les parrains du terrorisme ne peut pas juger Israël avec équité. »

Yoseph Haddad, militant et ancien officier arabe israélien, a réagi avec ironie :

« On savait déjà que le Qatar achetait des stades, des clubs de foot et des médias. Maintenant, il achète la justice internationale. »

Analyse — une justice sous influence
Cette affaire illustre un malaise plus large : la politisation croissante du droit international.
En acceptant des financements d’États impliqués dans des conflits géopolitiques, la CIJ compromet son image de neutralité. Même si la donation qatari n’était pas illégale, sa symbolique est désastreuse : comment croire à une impartialité totale lorsqu’un des principaux soutiens du Hamas finance l’institution censée juger Israël ?

Le juriste américain Alan Dershowitz, cité par Newsweek, résumait ainsi le paradoxe : « La CIJ est devenue un théâtre moral où les dictatures financent les rideaux. »
(Newsweek, “The politicization of the ICJ”, février 2025).

Qatar : mécène ou manipulateur ?
Depuis les années 2010, le Qatar utilise le mécénat international pour façonner son image : investissements massifs dans l’éducation, les ONG et les institutions sportives, tout en finançant simultanément le Hamas et les Frères musulmans.
Cette double stratégie – philanthropie publique et soutien à des organisations terroristes – lui permet de jouer sur les deux tableaux : la respectabilité internationale et l’influence régionale.

Pour Israël, cette hypocrisie est insupportable. « Doha se présente en médiateur, mais reste le banquier du Hamas », rappelle un diplomate israélien cité par Times of Israel (source).
L’alliance tacite entre Qatar et justice internationale nourrit une perception d’injustice systémique : un État démocratique jugé par des institutions financées par ceux qui soutiennent le terrorisme.

Dimension morale et spirituelle
Fidèle à son style, Amir Tsarfati conclut son message sur une note biblique :

« La justice de Dieu ne s’achète pas. Les juges des hommes peuvent être achetés, mais le Juge suprême, Lui, ne se laisse pas corrompre. »
Un rappel puissant du fossé entre la morale divine et les calculs politiques, qui trouve un écho chez de nombreux Israéliens déçus par les institutions internationales.

L’affaire du “don qatari” à la CIJ dépasse le simple scandale diplomatique : elle symbolise l’érosion de la confiance dans la justice mondiale.
Quand ceux qui financent la terreur financent aussi les tribunaux, l’équilibre moral de la communauté internationale s’effondre.
Et Israël, jugé par des mains liées à Doha, n’a plus affaire à un tribunal — mais à une scène de théâtre où la vérité se monnaie en pétrodollars.

Sources principales :


Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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