La Cour suprême d’Israël a statué sur une pétition pour protester contre le nombre croissant d’agents du Waqf sur le Mont du Temple, au détriment des Juifs qui souhaitent visiter le site.

Le tribunal a jugé que, tant que le gouvernement n’a pas légiféré par ailleurs, le contrôle du Mont du Temple est entre les mains de l’Etat d’Israël et de la police israélienne ; la cour suppose que les agents du Waqf sont bien conscients des limites de leur présence à ce même endroit.

La pétition, présentée par les professeurs du forum « Fort Israël » et le mouvement Regavim, a fait valoir que le gouvernement doit permettre la liberté de religion sur le Mont du Temple, conformément à la Loi fondamentale que : Jérusalem est la capitale d’Israël, ainsi que la protection des lieux saints.

En dépit de l’aspect philosophique, les juges ont clairement dit, pour la première fois, que la protection de la loi des Lieux Saints comprend aussi le Mont du Temple. La loi indique un libre accès aux lieux saints, une interdiction de profaner le lieu et les religions présentes sur le Mont du Temple.

La Cour suprême demande également au gouvernement et à la police d’agir conformément aux valeurs d’honneur et de la dignité juive: « La police et les éléments de l’administration israélienne doivent exprimer les intérêts israéliens dans un honneur national et s’opposer à ceux qui nous haïssent de près ou de loin. »

La décision du tribunal a cité le témoignage du commandant de police Doron Turgeman, qui a dit que le nombre de visiteurs juifs sur le Mont du Temple a augmenté de 30% depuis Septembre 2015, et les fêtes juives ont été menées sans problème.

Le tribunal a également jugé que « le Waqf n’a pas d’autorité sur les Juifs qui montent au Har Habait », notant que les gardes du Waqf agissent de façon inappropriée contre les Juifs qui sont retirés de la zone.

En outre, le tribunal a noté que la police n’a pas l’intention de permettre que le nombre d’agents du Waqf devienne plus important sur le Mont du Temple, en dépit des rapports sur ce sujet dans les médias jordaniens. En fait, selon le commandant Turgeman, alors que le Parlement jordanien a décidé d’augmenter le nombre d’agents du Waqf  de 800 à 1000, en réalité seulement 270 agents travaillent sur le site, avec 50 autres recrutés en 2016.