La chanteuse israélienne Noa Kirel a provoqué une vive réaction sur les réseaux sociaux après avoir publié, sur son compte Instagram, une série de photos prises durant le dernier week-end. Si l’ensemble des clichés montrait des moments de vie personnels et détendus, c’est la toute première image qui a immédiatement capté l’attention des internautes et déclenché un large débat public.
Sur cette photo, Noa Kirel apparaît en train d’allumer les bougies de Chabbat. Sa tête est recouverte d’un tissu rappelant un couvre-chef traditionnel, tandis que deux bougies allumées sont placées devant elle. Les mains couvrant partiellement son visage, la chanteuse adopte une posture associée à la prière, une image inhabituelle pour une artiste qui, jusqu’à présent, n’avait jamais affiché publiquement un lien particulier avec la pratique religieuse.
Cette publication intervient environ un mois et demi après son mariage avec le gardien de but de l’équipe nationale israélienne, Daniel Peretz. Les photos suivantes du carrousel Instagram montrent le couple ensemble, des moments passés avec des amies, une ambiance de fin de semaine détendue, un verre de vin à la main, et des instants de convivialité. Mais c’est bien la première image, celle de l’allumage des bougies de Chabbat, qui a éclipsé toutes les autres.
Très rapidement, les internautes se sont interrogés sur la signification de cette photo. Certains ont posé ouvertement la question : Noa Kirel est-elle en train de se rapprocher de la tradition et de la religion ? D’autres y ont vu un geste intime, personnel, sans nécessairement y projeter une évolution idéologique ou spirituelle profonde. Le fait que la chanteuse n’ait accompagné la photo d’aucune explication explicite a laissé place à de multiples interprétations.
Les réactions n’ont pas tardé à affluer, notamment de la part de proches et de membres de la famille. Shelley Peretz, la sœur cadette de Daniel Peretz et désormais belle-sœur de Noa Kirel, a commenté avec enthousiasme en écrivant : « Accro à ma sœur jumelle ». Le meilleur ami de la chanteuse, Daniel Gabay, a réagi avec des émojis amoureux et le message : « Ma parfaite ». Ces commentaires chaleureux ont renforcé le sentiment que l’image était accueillie positivement par l’entourage immédiat de l’artiste.
Les fans de Noa Kirel ont également largement participé à l’effervescence. Des pages de fans ont commenté la publication, mettant en avant l’esthétique de la scène et la symbolique de la bougie de Chabbat. Certains internautes ont écrit « Quelle belle écharpe », d’autres ont qualifié la chanteuse de « tsadika », tandis qu’une commentatrice l’a surnommée « la maman de Chabbat ». Ces réactions illustrent l’émotion suscitée par une image mêlant célébrité, tradition et intimité.
Noa Kirel est connue comme l’une des plus grandes stars de la pop israélienne contemporaine, avec une carrière marquée par une image moderne, internationale et résolument laïque. Elle a représenté Israël sur de grandes scènes, participé à des campagnes publicitaires majeures et incarné une jeunesse israélienne urbaine et connectée. C’est précisément ce contraste qui explique l’ampleur de la réaction provoquée par cette photo.
Pour certains observateurs, l’image reflète peut-être une évolution personnelle liée à son récent mariage et à une nouvelle étape de vie. Pour d’autres, il s’agit simplement d’un moment privé partagé sans arrière-pensée idéologique. Dans la société israélienne, où les symboles religieux et culturels occupent une place centrale dans le débat public, même un geste discret peut rapidement prendre une dimension collective.
La publication n’a pas suscité de polémique majeure, mais elle a clairement éveillé la curiosité. Elle met en lumière la manière dont les personnalités publiques israéliennes, consciemment ou non, deviennent des vecteurs de discussions plus larges sur l’identité, la tradition et la modernité. Le simple fait d’allumer des bougies de Chabbat, geste ancestral et familier pour beaucoup, prend une signification différente lorsqu’il est accompli par une figure médiatique de premier plan.
À ce stade, Noa Kirel n’a pas commenté davantage la signification de cette image. Son silence laisse la place à l’interprétation, mais il souligne aussi le caractère personnel de ce moment. Qu’il s’agisse d’une expression spirituelle, d’un hommage à la tradition ou simplement d’un instant intime partagé avec ses abonnés, la photo a indéniablement marqué les esprits.
En une seule image, Noa Kirel a réussi à créer un pont entre univers artistiques, vie privée et symboles culturels profondément ancrés dans la société israélienne, démontrant une fois de plus la puissance des réseaux sociaux dans la construction du récit public autour des célébrités.
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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