Le ministère des Transports s’est fixé un objectif : la création d’un autre port pour Israël à Larnaca d’ici 60 jours. L’objectif est d’établir et d’exploiter le port conformément au calendrier américain annoncé par l’administration pour l’établissement du port flottant au large de Gaza pour le transfert de l’aide humanitaire.
Ce matin (lundi), une délégation du ministère des Transports et de la Sécurité routière est partie pour Chypre, conduite par le président de la Société des ports d’Israël, Uzi Itzhaki, le capitaine Zadok Redker et des membres de l’Autorité des ports maritimes et maritimes et de Hani (Compagnie des ports d’Israël). La délégation avait pour objectif d’examiner la question de la création du port en réponse à divers scénarios de sécurité sur ordre de la ministre Miri Regev. Selon les estimations du ministère, le coût du port s’élève à des centaines de millions et les plans doivent être exécutés immédiatement au niveau national.
Israël exploitera le port de Larnaca et les questions d’inspection de sécurité seront confiées à des filiales israéliennes. On a également appris que contrairement aux différentes publications, l’objectif principal de la création du port n’est pas le transfert d’aide à Gaza mais bien une réponse à la situation où le port de Haïfa serait fermé en cas de guerre avec le Hezbollah. Il s’agit d’une préparation interministérielle globale destinée à préparer l’État d’Israël au déclenchement d’une guerre venant du nord. À l’instar des préparatifs pour les différents scénarios de l’Alta, le port de Larnaca constitue un besoin urgent pour Israël afin d’éviter une situation dans laquelle il serait coupé commercialement et approvisionné en temps de guerre.
Une source proche du dossier affirme que la création du port présente également un aspect futur encourageant : le port est destiné à faire partie de l’axe de transport alternatif qui devrait être établi dans le cadre de la normalisation avec l’Arabie saoudite et à relier l’Europe et l’Inde via Israël. Comme mentionné, ce problème est désormais résolu même si la normalisation n’a pas encore commencé. En Israël, certains voient cela comme un signe positif des choses à venir.