Crash meurtrier en Inde : les pilotes dans l’incomprĂ©hension »Pourquoi as-tu coupĂ© l’alimentation en carburant ? »

Un mois aprĂšs l’une des pires catastrophes aĂ©riennes de la dĂ©cennie en Inde, un rapport prĂ©liminaire de l’enquĂȘte rĂ©vĂšle une cause aussi inattendue que tragique : les moteurs de l’appareil se sont arrĂȘtĂ©s quelques secondes aprĂšs le dĂ©collage en raison d’une coupure de l’alimentation en carburant, dĂ©clenchant une sĂ©rie d’évĂ©nements irrĂ©versibles qui ont conduit Ă  la mort de 260 personnes, dont 19 au sol.

Le vol Ă©tait opĂ©rĂ© par un Boeing 787 Dreamliner ayant dĂ©collĂ© le 12 juin dernier de l’aĂ©roport d’Ahmedabad Ă  destination de Londres. À son bord se trouvaient 242 passagers et membres d’équipage. Quelques minutes Ă  peine aprĂšs avoir quittĂ© le tarmac, l’avion s’est Ă©crasĂ© sur un immeuble rĂ©sidentiel abritant un centre mĂ©dical pour mĂ©decins. L’impact a provoquĂ© une explosion dĂ©vastatrice et la quasi-totalitĂ© des occupants du vol ont pĂ©ri, Ă  l’exception d’un seul survivant.

Le rapport de l’aviation civile indienne, publiĂ© aujourd’hui, lĂšve le voile sur les derniĂšres secondes glaçantes capturĂ©es dans l’enregistreur de vol. L’un des pilotes est entendu demandant Ă  son collĂšgue : « Pourquoi as-tu coupĂ© l’alimentation en carburant ? », ce Ă  quoi l’autre rĂ©pond : « Je ne l’ai pas fait. » Ce dialogue surrĂ©aliste souligne l’incomprĂ©hension totale dans le cockpit, alors que les deux interrupteurs d’alimentation carburant avaient Ă©tĂ© basculĂ©s en position « OFF » immĂ©diatement aprĂšs le dĂ©collage.

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Normalement, ces interrupteurs ne sont jamais dĂ©sactivĂ©s en vol, sauf en cas d’incendie moteur ou aprĂšs l’atterrissage. La procĂ©dure standard interdit formellement leur coupure durant les phases critiques de vol. Les pilotes, rĂ©alisant l’erreur — humaine ou technique — tentent de relancer les moteurs, parviennent Ă  en rallumer un, mais l’avion est dĂ©jĂ  en perte de portance.

Un appel de dĂ©tresse « MAYDAY » est lancĂ© dans la minute qui suit, mais il est trop tard : le Dreamliner percute un immeuble de plein fouet. Les images issues du rapport montrent l’angle d’impact, dĂ©montrant que l’avion a plongĂ© presque Ă  la verticale, provoquant un effondrement partiel du bĂątiment et un incendie instantanĂ©.

Les autoritĂ©s indiennes prĂ©cisent que les deux pilotes Ă©taient en conformitĂ© avec les temps de repos rĂ©glementaires. Le rapport balaye Ă©galement les hypothĂšses avancĂ©es dans les premiĂšres heures suivant l’accident : aucune trace de collision avec des oiseaux, aucun dysfonctionnement dĂ©tectĂ© par les radars au sol. De plus, ni Boeing ni General Electric, fabricant des moteurs, ne sont Ă  ce stade mis en cause.

Une question demeure pourtant brĂ»lante : comment les interrupteurs ont-ils pu ĂȘtre dĂ©sactivĂ©s aussi rapidement aprĂšs le dĂ©collage ? S’agit-il d’une erreur humaine inexplicable, d’une dĂ©faillance mĂ©canique, ou pire — d’une action dĂ©libĂ©rĂ©e ? Pour l’heure, les enquĂȘteurs restent prudents. Aucune piste n’est Ă©cartĂ©e, mais la piste d’une erreur de manipulation involontaire semble dominer.

Ce drame survient dans un climat tendu pour le secteur aĂ©rien, oĂč les compagnies low-cost et les rĂ©gulateurs en Inde font l’objet de critiques croissantes concernant la formation des Ă©quipages et la maintenance. Mais ici, les premiĂšres analyses suggĂšrent que les normes de sĂ©curitĂ© avaient Ă©tĂ© respectĂ©es.

Le choc provoqué par cette tragédie est immense. Des centaines de familles endeuillées exigent des réponses, et le seul survivant, hospitalisé dans un état critique, pourrait à terme fournir des éléments essentiels à la reconstitution des événements.

Sur les rĂ©seaux sociaux, de nombreuses voix s’élĂšvent pour demander plus de transparence sur l’historique de maintenance du Dreamliner impliquĂ©, ainsi que sur les procĂ©dures exactes appliquĂ©es par les pilotes dans les derniĂšres secondes du vol. Certains experts pointent la conception mĂȘme des systĂšmes de bascule de carburant, qui ne devraient jamais ĂȘtre aussi facilement dĂ©sactivables sans double confirmation.

Enfin, si le rapport ne recommande aucune action immĂ©diate envers Boeing, la pression monte. La compagnie amĂ©ricaine pourrait faire face Ă  une sĂ©rie de demandes de clarification, notamment sur la possibilitĂ© d’une dĂ©faillance logicielle ou Ă©lectrique ayant dĂ©sactivĂ© automatiquement l’alimentation. Un scĂ©nario rare, mais pas impossible.

Le ministĂšre indien des Transports a promis une enquĂȘte complĂšte et transparente. Des reprĂ©sentants de Boeing, de General Electric et des autoritĂ©s amĂ©ricaines devraient ĂȘtre invitĂ©s Ă  rejoindre la commission d’enquĂȘte dans les prochaines semaines.

Ce drame vient s’ajouter Ă  une liste noire qui touche rĂ©guliĂšrement les grandes lignes aĂ©riennes en Asie du Sud. Les familles endeuillĂ©es rĂ©clament plus qu’un rapport : elles veulent des garanties que cela ne se reproduira jamais.

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