Hamouri, 37 ans, un habitant de Kfar Akeb à Jérusalem-Est, avait auparavant prévu d’assassiner le rabbin Ovadia Yossef Zal et a été libéré par l’ancien Premier ministre Benjamin Netanyahu dans le cadre de l’accord Shalit.
Au début du mois, Hamouri a reçu du service pénitentiaire la notification de son expulsion vers la France – après que l’annulation de son statut de résident en Israël ait été approuvée. Sa carte d’identité de Jérusalem lui a été retirée. L’expulsion a été effectuée vers la France en raison du fait que Hamouri est également un citoyen français.
Le porte-parole du Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Jeremy Lawrence, a qualifié la décision du ministre Shaked de « crime de guerre » et a déclaré que « l’expulsion d’une personne protégée d’un territoire occupé est une grave violation de la quatrième Convention de Genève » et souligne la situation vulnérable des Palestiniens vivant à Jérusalem-Est, puisque la « puissance occupante » leur a accordé un statut de résident qui peut être révoqué conformément à la loi israélienne. »
Il se lit également : « La France a également fait de nombreuses démarches auprès des autorités israéliennes pour exprimer de la manière la plus claire son opposition à cette expulsion d’un résident palestinien de Jérusalem-Est, qui est un territoire occupé selon la quatrième convention de Genève. »
Mahmoud Hassan, l’avocat de Salah al-Khamuri, a déclaré : « L’expulsion d’Al-Khamuri est contraire à la loi et à toutes les normes internationales. »
Entre temps, le « pauvre expulsé » est bien content de rentrer en France et a reçu un accueil digne d’un terroriste à Naplouse ou Gaza.