Une tension sans précédent s’installe entre Israël et la France. Suite à la décision controversée d’Emmanuel Macron d’interdire la présence officielle des industries de défense israéliennes au Salon aéronautique de Paris-Le Bourget, Israël a décidé de riposter frontalement. Le ministère de la Défense israélien, soutenu par les principales entreprises d’armement du pays, va engager une procédure judiciaire et réclamer des millions de dollars de dédommagements à l’État français ainsi qu’aux organisateurs du salon.
Le ton a été donné par Boaz Levy, PDG d’Israel Aerospace Industries (IAI), qui a dénoncé publiquement l’attitude française : « La décision de Macron a causé des dégâts lourds. Nous avons acheminé des équipements par cargos et avions, déployé des équipes, payé pour un stand… mais surtout, nous avons perdu un potentiel marketing inestimable. » En effet, la France a fait ériger des barrières noires pour cacher le pavillon israélien, une humiliation symbolique qui n’est pas passée inaperçue, tant pour les visiteurs que pour les observateurs internationaux.
Cette décision présidentielle, officiellement motivée par la volonté de « préserver la sensibilité politique internationale » en pleine guerre à Gaza, est perçue à Jérusalem comme une insulte stratégique et économique. Pour Israël, il est clair que Paris a voulu protéger son industrie de défense nationale face à la montée en puissance des technologies israéliennes, et particulièrement celles de Tsahal, éprouvées au combat.
Boaz Levy a également rappelé que les tensions entre Paris et Jérusalem dans le domaine militaire ne datent pas d’hier : « Déjà après la Guerre des Six Jours, la France avait imposé un embargo sur les armes à Israël, nous forçant à développer le chasseur Kfir pour remplacer les Mirage français jamais livrés. »
Mais cette fois, le camouflet est d’autant plus amer qu’il touche le cœur du soft power israélien : l’innovation sécuritaire et technologique. Israël entend donc répondre par les voies légales. Toutes les entreprises israéliennes présentes à Paris sont coordonnées autour du ministère de la Défense pour mener une action commune en justice, afin d’obtenir réparation pour les pertes logistiques, financières et commerciales.
Cette escalade judiciaire s’inscrit dans un contexte géopolitique déjà tendu : la France multiplie les critiques contre Israël, notamment dans le dossier gazaoui, tandis qu’Israël reproche à Paris de favoriser l’antisionisme diplomatique sous couvert de politique équilibrée. Ce n’est pas un hasard si cette affaire survient peu de temps après que Macron a reconnu la Nouvelle-Calédonie comme « État nouveau » sous contrôle français, une manœuvre qui vise à maintenir une façade progressiste sur la scène internationale tout en verrouillant ses propres intérêts.
Au-delà de la procédure judiciaire, cet épisode illustre aussi la rivalité économique grandissante entre la France et Israël sur le marché mondial de la défense. Les systèmes israéliens comme le Dôme de Fer, les drones Heron ou les systèmes de cybersécurité sont de plus en plus prisés, ce qui fragilise la compétitivité française dans ce secteur stratégique.
Il est évident que cet affront ne restera pas sans conséquences sur les relations bilatérales. Israël pourrait restreindre certains canaux de coopération, notamment en matière de renseignement ou de cybersécurité, domaines où la France a besoin de ses partenaires israéliens. De plus, des voix en Israël réclament déjà des mesures de rétorsion diplomatique.
En résumé, la décision maladroite de Macron au Bourget pourrait bien coûter cher à la France, non seulement financièrement mais aussi en termes d’image et de coopération stratégique.
Pour suivre les tensions diplomatiques et les actualités de la défense :
- https://infos-israel.news/category/israel/
- https://infos-israel.news/category/alerte-info-24-24/
- https://rakbeisrael.buzz/
- https://alyaexpress-news.com/
En savoir plus sur les relations France-Israël :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Relations_entre_la_France_et_Isra%C3%ABl
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