Les experts estiment que parallèlement à la chute de Daesh à Rakka et au déclin de l’organisation terroriste islamique, les risques d’attaques terroristes par les membres de l’organisation en Occident augmentent. Selon le rapport de l’Independent, les analystes estiment qu’il y a de fortes chances que les partisans de l’organisation en Europe, qui sont maintenant incapables de rejoindre le «califat» en Irak et en Syrie, se tournent vers l’activité terroriste dans leur pays. Les experts s’inquiètent également de ce que la propagande de Daesh visera désormais à encourager les attaques de vengeance.

Les combattants des Forces démocratiques syriennes fêtent leur victoire sur Daesh à Raka, cette semaine. Parallèlement à ces évaluations, il est également possible que l’organisation terroriste tente de reprendre son activité et de construire une nouvelle base de manière organisée à partir du territoire qu’elle détient encore en Syrie et en Irak ou ailleurs. Comme on le sait, Daesh a d’autres ‘branches’ qui lui sont loyales et contrôlent les territoires séparatistes en Libye, en Egypte, en Afghanistan, au Nigeria et aux Philippines.

Les analystes estiment que chacune de ces extensions pourrait servir de base aux attaques terroristes internationales à l’avenir. Plus tôt cette semaine, il a été rapporté que les forces kurdes avaient réussi à capturer le dernier bastion de Daesh dans la ville de Raka en Syrie, qui était autrefois considérée comme la capitale de l’organisation.

La ville a été occupée par Daesh à un moment où l’organisation était à son apogée en 2014, et sa chute est une étape importante dans son effondrement. Au cours de l’année, l’Etat islamique a perdu d’importantes parties de son territoire, y compris l’importante occupation stratégique de Mossoul en Irak.