Après l’attaque près d’Otniel dans lequel Rabbi Yaakov et son fils Netanel Litman (Que D.ieu venge leur sang) ont été assassinés, Dafna Meyer, tuée hier, de la communauté de Otniel qui habitait aussi dans les collines de Hébron, a écrit son ressentiment personnel sur le reseau Facebook.
Dafna, ZAL a écrit ses inquiétudes concernant la situation de sécurité fragile, et hier, elle a été poignardée devant la porte de sa maison par un terroriste arabe. Elle a combattu le meurtrier et crié à l’aide, l’empêchant d’atteindre ses enfants, dont certains étaient à la maison. Daphna était infirmière à l’hôpital de Soroka à Beer Sheva, et elle a soigné bien plus d’Arabes que de Juifs dans ce centre hospitalier, Dafna et son mari ont élevé six enfants, dont deux enfants adoptifs. Ses funérailles auront lieu ce lundi matin.
« Dernièrement, je ne suis pas rassurée par la situation de sécurité », écrit-elle, «j’ai plusieurs réflexions, pourquoi ? Ce qui doit être fait ? Ce qui ne devrait pas être fait ? Ce qui vaut la peine de faire ? Comment agir ? Surtout sur la route, mais pas seulement. A propos de nos craintes. Pour mon mari et les enfants. Mes amis et famille. Il y a beaucoup de choses. La situation n’est pas facile. Parfois je me sens comme dans un jeu de roulette russe. Et parfois, je ne peux pas dormir. »
Elle a écrit, son appréciation pour les bénévoles de la patrouille de sécurité de la communauté. «Quand je marche dans les rues de Otniel, je trouve l’occasion de saluer mes [médicaux] collègues qui ont choisi de renoncer à leurs heures de liberté et servir dans l’équipe d’urgence de notre communauté et ses environs ».
« Ces gens portent divers types de matériel de communication avec eux 24 heures sur 24, la semaine et le Shabbat. Ils sont les premiers à entendre parler de tout ce qui arrive et dans des cas [où c’est nécessaire], ils sautent sur le véhicule spécial que nous appelons une ambulance pour sauver et aider. Même dans le milieu d’une douche, où tout en profitant de leur repas de Shabbat. Je me demande, si ils ne dorment pas avec leurs bottes? Qui sait? »
Elle a exprimé ses sentiments personnels : «Dernièrement, il y a eu un bon nombre d’appels qui n’a pas apporter de bonnes nouvelles. Je crains que tous les appels d’urgence ne signifie pas que quelqu’un est en train d’accoucher. Que peut-on faire? Si c’est une naissance, c’est parfois une femme arabe palestinienne. Après ce que nous avons vu du Croissant-Rouge vendredi dernier [lorsque l’ambulance de la Croix-Rouge arabe qui a atteint la scène de l’attaque de la famille Litman et a refusé de les aider ] le désir de les aider n’était pas vraiment au rendez-vous ».
« Et pourtant, l’unité de secours d’urgence de la communauté va jusqu’aux zones dangereuses. Est-il possible que ces appels soient des pièges? C’est vraiment effrayant! Et quand ils sortent pour aider dans les premiers moments, ont-ils le temps de se demander qui ils vont rencontrer cette fois….C’est une terrible réalité que nous vivons « , a écrit Dafna Meir, il n’y a pas longtemps.