Dans un moment historique et inédit, des journalistes ultra-orthodoxes israéliens de Behadrei Haredim ont franchi la frontière nord, casques vissés sur la tête et gilets pare-balles enfilés, pour visiter un poste militaire israélien actif en territoire libanais. Un périple audacieux et symbolique, qui en dit long sur la nouvelle donne sécuritaire post-guerre au Liban Sud.
Ce qui semblait impensable il y a un an — des reporters haredim à quelques centaines de mètres du fief du Hezbollah — est devenu réalité, signe des profonds changements stratégiques opérés depuis le 7 octobre.
🔗 Lire aussi : https://infos-israel.news/category/alerte-info-24-24/
Depuis l’accord de cessez-le-feu : Tsahal reste sur ses positions
Depuis la fin de l’opération « Hetsé Hatsafon » (Flèches du Nord), Tsahal a quitté la majeure partie du territoire libanais, à l’exception de cinq positions militaires stratégiques restées sous contrôle israélien, appelées « Magenim ». Ces avant-postes servent à empêcher le retour du Hezbollah dans les villages frontaliers, autrefois truffés de tunnels, de bunkers et de caches d’armes.
« Nous sommes ici pour maintenir la victoire, pas seulement pour défendre », a déclaré un officier de la brigade Alexandroni lors de la visite.
Au cœur du terrain : blindés, surveillance et esprit de combat
L’équipe a été convoyée à bord d’un « Tigres » blindé israélien, un véhicule 4×4 surprotégé, utilisé dans les zones les plus à risque. Direction : un ancien poste du Hezbollah, capturé par Tsahal pendant la guerre. Les stigmates du conflit sont partout visibles : bâtiments éventrés, zones minées, artillerie lourde.
Sur place, les soldats israéliens – pour la plupart des réservistes – assurent la sécurité avec détermination, malgré l’usure physique. Des soldats religieux aussi étaient présents, certains proposant un reste de hareng du Shabbat… refusé poliment.
👉 À lire également : https://infos-israel.news/category/solidarite-avec-nos-soldats-de-tsahal/
Un front calme en apparence, mais sous haute tension
Depuis le cessez-le-feu, plus de 220 terroristes du Hezbollah ont été éliminés par des frappes ciblées de Tsahal, dans le sud et au cœur du Liban. L’armée israélienne combine surveillance terrestre, renseignement de pointe et frappes aériennes chirurgicales pour empêcher toute tentative de reconstruction des capacités ennemies.
Le Hezbollah tente d’éviter une confrontation directe, mais ses efforts de réarmement sont systématiquement neutralisés. Tsahal informe régulièrement l’armée libanaise et les forces onusiennes des violations de l’accord, comme le stipule le mécanisme de coordination mis en place.
Des journalistes religieux au cœur d’un avant-poste de Tsahal : un moment rare
Lors de leur visite, les journalistes ont rejoint les soldats pour la prière de Min’ha, formant un minyan improvisé sur une terre conquise jadis par les ennemis d’Israël. La symbolique était forte.
« Nous sommes venus comme juifs, nous repartons comme juifs. Même de l’autre côté de la frontière. » ont confié les membres de l’équipe.
Ce que Tsahal protège aujourd’hui : les frontières et bien plus
Le positionnement actuel des « magenim » a été déterminé par une analyse topographique poussée, garantissant une supervision complète des villages israéliens frontaliers et des anciennes zones d’infiltration du Hezbollah. Cette nouvelle doctrine de présence préventive démontre une volonté israélienne claire de ne pas revivre un 7 octobre version nord.
🔗 À lire aussi : https://alyaexpress-news.com/
.