Quatre fois par semaine, les lignes métropolitaines ont été fermées sans avertissement et les passagers ont été bloqués.
Les résidents du sud du pays disposent déjà d’une fréquence de bus inférieure à celle dont bénéficient les résidents du centre. À cette situation s’ajoute l’absence de certains conducteurs musulmans qui ne viennent pas travailler en raison du Ramadan.
De nombreux résidents se retrouvent bloqués comme à Dimona et Arad, leurs bus étant arrivés avec une heure et quart de retard, et les préposés ne savent même pas informer les clients qui téléphonent à la centrale…
« Le retard pourrait être d’une heure, peut-être plus » a dit un préposé. « Il n’y a pas de bus » dit le second. Le troisième argumentant : « Il n’y a pas de chauffeur »…
Six des chauffeurs se sont présentés à la suite des appels à la centrale, émanant de clients en colère. « Il y a un grand désordre en ce moment, tous les pilotes sont à jeun », a dit un conducteur. Ajoutant : « Ne soyez pas en colère contre moi, je vous fais une faveur (en venant)».
Nahama attendant le bus de Dimona pour Yeruham a dit : « De telles choses ne se produisent que dans le sud ». « C’est tout simplement surréaliste ! Mais le plus ennuyeux est que nous avons personne à qui parler, et personne ne peut nous aider. »