Après avoir manqué de propos francs sur LCI, concernant selon lui la cause de son agression en France, ce samedi, le philosophe a été plus clair sur ses positions envers Israel, sur la chaîne I24 lors d’un interview par téléphone.

De nouveau Alain Finkielkraut a refusé de parler d’antisémitisme dont il a été victime à Paris lors d’une manifestation des Gilets Jaunes et dont il ne portera pas plainte malgré une hausse de 74 % des actes antisémites en France. Mais il parle d’anti-racisme, justifiant indirectement la colère des français :

« On ne m’a pas traité de « Sale Juif » mais de  » Sale sioniste », de  » Sale raciste », ce qui est différent selon le philosophe. En effet, pour lui, l’antisionisme et l’antisémitisme ne sont pas liés car l’antisionisme est justifié vu la politique israélienne envers le peuple palestinien.

Sur I24, Alain Finkielkraut dit clairement que la politique actuelle en Israël n’aide pas les Juifs de France, et qu’ils sont victimes d’une haine féroce d’Israël (et pas d’un antisémitisme) depuis plusieurs années à cause du traitement de palestiniens par le gouvernement de Netanyahou.

En effet, il est pour deux états,  mais ne parle jamais des événement à Gaza (Roquettes, infiltrations…)  ou les attentats dont subissent les Juifs à Jérusalem, ou en Judée Samarie. Une paix difficile à gérer avec un peuple palestinien, qui veut la destruction du peuple Juif et sa terre dans son intégralité.

En effet, le philosophe adopte la même position que les chefs iraniens actuels à Teheran, qui se défendent d’être antisémites mais antisionistes.

Nous n’irons pas jusqu’à comparer Alain Finkielkraut, aux Mollah, mais nous pensons clairement que le philosophe a peur aujourd’hui pour sa sécurité et veut protéger sa famille.