Le chef du Mossad, David Barnea, et le responsable de la résolution du problème des otages, Nitzan Alon, se sont rendus mercredi au Qatar pour résoudre toutes les questions en suspens concernant la libération des otages.

La Douzième chaîne a rapporté que Barnea recevrait des listes d’otages qataris que le Hamas commencerait à libérer au rythme de 10 par jour.

La liste comprendra tous les enfants et adolescents de moins de 19 ans et toutes les femmes qui ne servaient pas dans l’armée au moment de la prise d’otage du 7 octobre. Le Hamas aurait considéré toutes les femmes de moins de 50 ans comme des militaires, car presque toutes les femmes effectuent leur service de conscription en Israël. Cependant, les États-Unis ont fait pression sur le Qatar pour forcer le Hamas à reculer et à reconnaître comme soldats uniquement les cinq filles capturées en uniforme militaire.

Les Israéliens restés en captivité recevront la visite d’un représentant de la Croix-Rouge internationale. Les États-Unis, l’Égypte et le Qatar doivent forcer le Hamas à se conformer à cette exigence. Nous parlons d’environ 160 citoyens qui resteront dans la bande de Gaza après la libération d’environ 80 enfants et femmes. 

Tous les enfants, au nombre de 40, seront libérés avec leurs mères.

Selon l’accord, Israël déterminera la composition de la liste des personnes libérées, et le rythme et la procédure de mise en œuvre de l’accord dépendront du Hamas.

Selon la Douzième chaîne, 50 otages seront libérés au cours des 4 premiers jours, et en échange, Israël libérera 150 terroristes de prison, soit trois pour chaque Israélien. Après 4 jours, le Hamas libérera 10 otages chaque jour. À partir de jeudi, tous les jours vers midi, des représentants de la Croix-Rouge escorteront un groupe sélectionné d’otages à travers le point de contrôle à la frontière avec Gaza.  

Israël craint que le Hamas viole le cessez-le-feu et commence à tirer sur les soldats israéliens dans le secteur. Si cela se produit, les soldats auront le droit de riposter, mais Tsahal agira avec prudence afin de ne pas faire dérailler l’accord d’échange. 

Il n’existe aucun document signé par les parties, mais les États-Unis, le Qatar et l’Égypte se portent garants de la mise en œuvre des accords oraux.