Ce soir se tiendra une grande manifestation pour commémorer la mort de Rabin, dans la ville de Tel Aviv.

Acher Suzin, est chargé de cours en politique et communication au Collège Hadassah à Jérusalem, et il n’est pas surpris qu’aujourd’hui il y ait beaucoup de jeunes du public national-religieux qui participent à des cérémonies commémorant l’assassinat de Rabin.

« Il y a une génération née après l’assassinat de Yitzhak Rabin comme de petites flammes éteintes où les accusations mutuelles ont cessé. Les jeunes d’aujourd’hui du Bnei Akiva vont à la commémoration de Rabin et ils ne se sentent pas dans une atmosphère tendue qui a existé pendant plusieurs années après l’assassinat du premier ministre par un autre juif ».

Selon Acher Suzin, ces dernières années, « les tensions ont diminué et les flammes de la haine se sont éteintes. Aujourd’hui, la nature des différentes cérémonies a changé, il y a des discours plus circulaires sur la société car nous interdisons malgré tout les actions criminelles de Yigal Amir ».

Il a dit que la communauté religieuse ne voit pas Rabin comme un personnage admirable, « Le public national religieux a des modèles. Yitzhak Rabin ne ressemblait pas à ces modèles ni même avant son assassinat « .

Suzin estime qu’il n’y a pas de contradiction entre le fait d’être religieux et se rendre à la place Rabin, « Les jeunes du Bnei Akiva viennent à cette manifestation de façon courageuse car cette décision ne fut pas partager par tous dans le passé, aujourd’hui, la haine a fait place à la solidarité ».