Le nouveau président du Liban, Joseph Khalil Aoun, a fait une déclaration inattendue aux médias locaux en exprimant pour la première fois son soutien à un retour à un accord de cessez-le-feu global et de longue durée avec Israël, dans le contexte du conflit au sud du Liban et de l’affaiblissement du Hezbollah.
Aoun est entré en fonction il y a environ trois mois et, jusqu’à présent, il avait gardé un silence relatif sur les affrontements entre Israël et le Hezbollah dans le sud du pays. C’est la première fois qu’il prend publiquement position sur ce sujet sensible.
Selon les médias libanais, Aoun aurait exprimé son soutien à une reprise de l’accord de cessez-le-feu de 1949, signé après la guerre d’indépendance d’Israël. Cet accord avait établi une ligne de démarcation générale entre les deux pays et interdisait formellement toute action offensive contre Israël.
Il reste incertain si cette déclaration marque le début d’une nouvelle politique plus large visant à établir des accords durables entre les deux États, ou s’il s’agit simplement d’une déclaration isolée sans suite prévue.
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