Suite à une enquête secrète, la police a perquisitionné la maison d’un résident de Majdal Krum (nord d’Israël) qui a établi une secte dans son village en ordonnant de donner des coups de ceintures aux enfants et d’agresser sexuellement des femmes.
Des dizaines de maltraitances présumées, et qui duraient depuis dix ans, dans le village de Majdal Krum ont été révélées aujourd’hui (mardi). Celles-ci ont été commises dans une secte dirigée par un habitant du village à côté de Carmiel. L’unité centrale du district du Nord et le ministère des Affaires sociales a mené une enquête secrète le mois dernier sur des soupçons de violence par le Gourou de la secte. La plainte déposée vient d’une habitante du village qui a quitté ce mouvement.
On soupçonne l’homme de 56 ans, qui dirige un groupe de six familles (35 personnes). Selon la plainte de la femme, une résidente de 46 ans, qui dit avoir été obligée d’utiliser la violence contre ses enfants pour les éduquer de façon « digne ». Selon la police, le suspect a demandé aux parents de fouetter les enfants avec des ceintures, des chaussures et de les battre le plus violemment. Selon les témoignages survenus au cours de l’enquête, il a été révélé que les parents étaient à la disposition du gourou de la secte.
En outre, la police soupçonne le chef de la secte d’avoir ordonné aux parents de verrouiller leurs enfants dans les salles de bains pendant des heures avec des excréments sur leurs visages, et de ne pas leur donner de la nourriture, sinon rarement. La police soupçonne le gourou de gérer des affaires financières des membres de la secte, qui avaient une « dépendance totale et de la foi» et ont déposé leur argent entre ses mains.
La police et les enquêteurs se sont rendus dans le nord du pays, ainsi que des représentants des services sociaux, dans la maison du suspect et les maisons des autres familles. Les membres de la secte, dont 11 parents et 25 enfants, âgés de 8 à 34 ans, ont été arrêtés pour interrogatoire et pour faire la collecte de preuves. Les enfants ont été transférés au bureau d’aide sociale.
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