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Mohammad Siraj, représentant des habitants de Téhéran à l’Assemblée consultative islamique, a déclaré dans une interview au sujet de l’explosion au port de Shahid Rajaei que « cet événement n’était en aucun cas accidentel et qu’il existe des signes clairs d’une implication du régime sioniste ».

Selon lui, « il est possible que ces explosions aient été déclenchées par satellite ou par des minuteurs à distance. Ils ont calculé précisément le moment où les conteneurs arriveraient au port pour causer le maximum de dégâts ».

Dans son interview au canal d’information iranien « Rokna », Siraj a répété que « l’événement n’était pas du tout accidentel et qu’il y avait des signes évidents d’une intervention du régime sioniste ».
D’après lui, « lorsque des explosions se produisent à quatre endroits différents, cela indique que des explosifs avaient déjà été placés dans les conteneurs ».

Siraj a écarté l’hypothèse d’un incendie naturel, expliquant : « En général, les produits chimiques ne s’enflamment qu’à un seul endroit et ne provoquent pas d’explosions simultanées à plusieurs emplacements ».
Selon lui, « ces conteneurs ont été contaminés à l’origine par le pays exportateur ou équipés d’explosifs en cours de route, voire par des agents locaux ».

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Le député a également évoqué la possibilité que l’ennemi ait utilisé des « technologies avancées » : « Il est possible que ces explosions aient été déclenchées via des satellites ou des minuteurs à distance. Ils ont calculé précisément le moment où les conteneurs atteindraient le port pour infliger les dégâts les plus importants ».

En réponse à une question sur l’impact de cet événement sur le processus de négociation, il a souligné :
« Les sionistes cherchent à perturber les relations internationales de l’Iran par tous les moyens. Cet incident fait également partie de ces conspirations, mais la nation iranienne est bien consciente et ne se laissera pas tromper par ces complots. Cela n’affectera pas le processus de négociation ».

Comparaison avec l’explosion de Beyrouth
Comparant cet incident avec celui du port de Beyrouth en 2020, Siraj a déclaré : « Au Liban, ils ont attaqué un entrepôt d’ammoniac, ce qui a provoqué un effet domino. Mais à Bandar Abbas, les dégâts ont été plus limités grâce à la bonne séparation des conteneurs ».
Selon lui, l’explosion au port de Beyrouth avait été causée par Israël pour « tester une méthode », qu’ils auraient réutilisée dans l’attaque au port de Shahid Rajaei.

Le représentant de Téhéran au parlement a rejeté l’idée que l’opposition locale soit impliquée, affirmant :
« Cet incident est sans aucun doute l’œuvre de réseaux sionistes opérant dans le monde entier ».

Il a également affirmé : « Nous avons aussi nos propres agents en Israël, et récemment, nous avons assisté à l’exécution de l’un de leurs ministres pour espionnage au profit de l’Iran ». (Évidemment, un événement qui n’a jamais eu lieu).

En conclusion, il a ajouté : « Ils pensent qu’avec de telles actions, ils pourront faire plier l’Iran, mais ils ne comprennent pas que notre nation aspire au martyre et qu’ils ne peuvent pas nous effrayer avec de telles menaces ».

Pour rappel, l’explosion survenue hier en début d’après-midi au port de Shahid Rajaei a déclenché un immense incendie, et l’explosion qui a suivi a causé d’énormes dégâts dans les environs en raison du souffle.
Le nombre de morts s’élève à 28 et celui des blessés est d’environ 1 200.