L’État d’Israël veut enterrer les corps dans des fosses communes en cas de guerre et de perte massives comme cela s’est produit pendant l’Holocauste (Dieu nous en préserve) . La Hevra Kadisha doit se préparer halahiquement (selon la loi juive) à un tel événement causant un grand nombre de victimes.(D nous en préserve)
L’Etat a décidé par exemple qu’en cas d’ attaque nucléaire, il faudra enterrer les corps «temporairement» dans des charniers jusqu’à ce que les corps soient identifiés afin que la Hevra Kadisha puisse faire son travail.
Dans une lettre envoyée ce dimanche au Ministre de la Défense, Matan Vilnai qui réunit les 12 réseaux de la Hevra Kadisha en Israël, il a été annoncé que l’ inhumation temporaire pour l’énorme quantité de victimes ou soit un transfert vers un refroidissement jusqu’au lieu d’inhumation définitive ne peut se faire dans les cimetières en Israël car cette solution est « problématique » du point de vue halakhique ainsi que d’un point de vue humain.
Selon les plans du gouvernement, les corps seront enterrés temporairement, dans des cercueils, dans les cimetières temporaires. Dans la seconde étape, après identification, les corps devront être transférés pour l’enterrement final.
« L’État et les autorités ont suffisamment de temps pour se préparer en cas de situations d’urgence afin d’enterrer le défunt proche d’où il résidait, et il n’est pas nécessaire d’exhumer le corps pour l’identifier et l’enterrer à nouveau à une date ultérieure et inconnue, » selon les services funéraires de Ze’ev Rosenberg.
« La solution de sépulture en cas de situation d’urgence mis en avant par l’État est une solution inhumaine et inefficace. Enterrer les morts temporairement de façon anonyme dans des cimetières aléatoires, qui plus tard seront identifiés et mis au repos ne causera qu’aux familles de la douleur inutile. «
L’alternative présentée par la Hevra Kadicha est le maintien de « réserves supplémentaires » et des lieux de sépulture qui seront tenues par le personnel et les volontaires de la Hevra Kadisha. Ce sont des terrains qui seront proches des cimetières existants de telle sorte que l’infrastructure nécessaire sera déjà en place si nécessaire en cas d’urgence.
C’est un sujet déprimant, soit mais dont il faut aussi prendre acte.
Source : Ynet