L’Institut national d’assurance a analysé les données sur le chômage en Israël et est arrivé à la conclusion qu’au moins un tiers des chômeurs déclarés par le service de l’emploi ne le sont pas. Selon les résultats de l’audit de juillet, il y avait 284 000 chômeurs «fictifs». Depuis lors, environ 60 000 personnes ont déclaré avoir repris le travail, de sorte que le nombre réel de chômeurs «fictifs» est désormais estimé à environ 200 000.

Les trois services qui enregistrent les chômeurs dans le pays ont des chiffres différents, ce qui donne une image absolument chaotique de la situation réelle. Le plus petit indicateur se trouve dans le CSB, qui ne prend pas en compte les chômeurs en congé non payé. Selon leurs données, il y a environ 500 000 chômeurs, soit 12%. Le «Bituach Leumi» verse des allocations à 440 000 chômeurs, et avec 60 000 qui perçoivent un salaire vital «avtahat ahnas» et 80 000 qui se sont vu refuser des allocations de chômage, il y a environ 580 000 chômeurs dans le pays.

Il y a 800 000 Israéliens enregistrés auprès du service de l’emploi qui n’ont pas encore déclaré être retournés au travail.

Le Bituach Leumi note que les chômeurs ne sont pas incités à informer le service de l’emploi lorsqu’ils retournent au travail. Ne serait-il pas préférable de continuer à recevoir de l’argent de l’État et de travailler «au noir» ? Mais pour rappel, le chômage en Israel n’est versé que pendant 6 mois, indépendamment des années que vous avez travaillé. Les sites d’emploi regorgent de postes vacants, notamment dans le centre du pays. De nombreuses entreprises ne trouvent pas d’employés, et celles qui veulent travailler proposent de travailler « au noir ».

C’est ainsi que le Bituach Leumi explique la différence de 200 000 chômeurs entre ses statistiques et les chiffres du service de l’emploi. Le directeur du BL, Meir Schlesinger, a averti que les personnes qui recevaient des prestations illégalement ou par erreur devraient restituer l’argent à l’État.

Le service de l’emploi a publié hier un rapport exprimant son inquiétude face à l’accoutumance aux cadeaux d’État de toute une génération d’Israéliens. La décision populiste de prolonger le versement des allocations de chômage jusqu’au milieu de l’année prochaine prive les gens d’initiative et de désir de travailler.