Dans une opération combinée et inhabituelle, les forces de Tsahal, la cyber-unité 433e Lahav, le Magav et le Shin Bet ont confisqué ce soir (entre mercredi et jeudi) des dizaines de millions de shekels liés au financement du Hamas dans toute la Judée-Samarie et principalement à Jénine, Tulkarem et Ramallah. En outre, des coffres-forts, des documents, des systèmes d’enregistrement et des téléphones ont été confisqués.
Le commandement central et la division de Judée Samarie se sont préparés à cette opération pendant plusieurs semaines, ont recueilli des renseignements précis et ont agi en conséquence lorsque l’ordre a été donné. À 1h00 du soir, les forces ont attaqué plusieurs bureaux de change déployés dans toute la Judée Samarie, arrêté 21 personnes recherchées et ont confisqué leur argent – destiné au terrorisme et au Hamas.
L’opération a été menée dans trois brigades centrales – Menashe, Binyamin et Ezion – au cours de laquelle un avion de Tsahal a attaqué une escouade terroriste armée à Jénine. En outre, à plusieurs endroits, les forces ont tiré sur des terroristes qui ont lancé des explosifs et ont lancé des cocktails Molotov et des pierres sur les forces de l’ordre. Selon les Palestiniens, une personne a été tuée et 14 autres blessées lors de ces activités.
Un haut responsable de la sécurité a déclaré : « Il s’agit de la première opération de ce type. Le but de cette opération est en fait de détruire le bouclier central qui permet au Hamas de retirer et d’introduire des fonds qui sont utilisés pour produire le terrorisme. Tout ceci en coupant ses principales lignes de flux monétaires. »
Une autre source a ajouté : « L’opération de ce soir fait partie de la vaste campagne menée par le commandement central contre l’organisation terroriste Hamas. La division de Judée Samarie a dirigé l’opération dans le cadre d’une coopération inter-organisationnelle extraordinaire entre Tsahal, le Shin Bet, l’unité 433 de Lahav et d’autres organismes. Les dégâts économiques causés à l’organisation terroriste Hamas sont extrêmement importants et affectent directement sa capacité à produire du terrorisme en Judée-Samarie. »
Article aimé par nos lecteurs
« Financement du terrorisme = terrorisme ». Un signe laissé par les guerriers
L’opération s’inscrit dans le cadre de la lutte économique contre les organisations terroristes, menée parallèlement à la lutte contre les terroristes et les moyens de guerre. Dans le cadre de l’opération, le ministre de la Défense, Yoav Galant, a décidé que les bureaux de change Halhol, Beit al-Maqdes, Al-Fakhr, Al-Ajuli et Nur Al-Hada, qui opèrent dans toute la Judée Samarie, seraient déclarés terroristes en raison de leurs activités de transfert d’argent vers le Hamas et le Jihad islamique.
En Israël, on dit que les sociétés de change ont travaillé au financement du terrorisme dans le cadre d’une fraude – dans le cadre de laquelle elles se présentaient comme fournissant des services financiers. Leur déclaration comme organisation terroriste a été rendue possible à l’issue d’une enquête conjointe menée par le quartier général de la guerre économique du ministère de la Défense, le commandement central de Tsahal, le Service général de sécurité, la police israélienne et les organismes chargés de l’application des lois économiques. Les personnes arrêtées recherchées sont des directeurs de bureaux associés au Hamas, qui ont longtemps opéré sous l’égide de sociétés et d’institutions de transfert d’argent.
Des photos laissées sur place par les forces ont été publiées sur les réseaux palestiniens, sur lesquelles on pouvait notamment lire : « Ce changeur d’argent a contribué à financer le terrorisme. L’armée israélienne continuera de confisquer les fonds terroristes partout. Financer le terrorisme = terrorisme. » Une autre pancarte indique : « Le commandant militaire de Yosh a pris la décision d’agir contre quiconque sert le mouvement terroriste Hamas. Cet endroit a été fermé parce qu’il sert le Hamas, contrairement à la décision du commandant militaire. » Un numéro de téléphone a été ajouté au panneau permettant de le contacter pour comprendre comment empêcher la fermeture de ces entreprises.
