De nouveaux documents et documents de Baba Salé qui ont été dévoilés témoignent de l’importance du tribunal de la famille au Maroc.

Le rabbin Israel Abuchatzeira, Baba Salé, reconnu par le public israélien est principalement comme un acteur accepté et exemplaire. Les archives de la Bibliothèque nationale du Maroc pour l’histoire du peuple juif sont maintenant dévoilées, montrant au public israélien les action du Tsadik tant aimé.

Les archives des communautés juives du Maroc, d’où émerge un aspect moins connu du rabbin Israël Abuhatzira, en tant que juge, juge halakhique et dirigeant public, qui a servi comme homme de services religieux pour le compte du gouvernement français.

À l’âge de 30 ans, le rabbin Israel Abuhatzira a été nommé chef du tribunal de la communauté juive de Tafilalet et de ses districts au Maroc. Il était un énorme juge halakhique et une autorité halakhique importante parmi les Juifs du Maroc.

Dans l’une des lettres au rabbin Baruch Toledano datée du 23 Tammuz 1943, le rabbin Abuhatzira demande :

 » Au nom du gouvernement français, terminer la procédure d’approbation de deux nouveaux rédacteurs (secrétaires) au tribunal suite au décès du Sofer du tribunal. »

Selon le rabbin Abuhatzira :

« Les jeunes de l’époque et qui n’ont pas essayé de marcher dans ces derniers, en tout cas ils sont intelligents et comprennent, et ils pourront facilement s’habituer à ce métier. »

Dans un autre document du registre des réclamations du tribunal rabbinique de Katzar-Alsoq de 1951, on peut découvrir les activités quotidiennes de Baba Salé considérées comme un juge dans tribunal de la famille.

Le Dayan Rabbi Abuhatzira règle un différend entre une mère et ses deux fils au sujet de l’héritage du père lorsqu’il rédige le verdict en hébreu et en français. Le rabbin décide que les fils hériteront de leur père, mais chacun d’eux nourrira la mère à son tour.

Une autre lettre a été envoyée au rabbin Yehoshua Berdugo à Meknès, dans ce document, Baba Salé demande à connaître leur coutume concernant la Ketouba. Certains habitants de la ville de Meknès ont déménagé à Arpod, là, il a servi à l’époque comme grand rabbin et et juge au tribunal rabbinique.

Lettre de 1939 // Photo: Bibliothèque nationale

« Quand la loi doit être conforme à la coutume du lieu où la ketubah a été écrite » ?

Baba Salé ne signe pas cette lettre en personne, et la lettre est signée par son frère, le rabbin Yitzchak Avihatzira, le « Baba Khaki ».

Selon le directeur des archives juives de la Bibliothèque nationale, le Dr. Yochai Ben-Gedalia : « Les documents montrent que l’admiration pour Baba Salé n’est pas seulement car il est un descendant d’une dynastie glorieuse et des chefs-d’œuvre qui lui sont attribués, mais aussi sa grandeur dans la Torah et le rôle de leader qu’il a joué dans la vie de la communauté juive marocaine pendant une quarantaine d’années, jusqu’à son immigration en Israël.

Autre fait, la plupart des certificats et documents sont écrits en hébreu, et font partie de nombreux documents historiques qui se trouvent dans les archives du peuple juif. »