Les médias irakiens ont rapporté le 13 février que la coalition internationale avait abattu des drones identifiés venant de la frontière orientale de l’État en direction d’Erbil. La coalition aurait déclaré qu’ils mettaient ses forces en danger.

Une frappe aérienne en Iran le mois dernier a gravement endommagé le système de drones exploité par les gardiens de la révolution. Les autorités de Téhéran attribuent l’attaque à Israël, qui n’a pas revendiqué la responsabilité de l’attaque.

La semaine dernière, le monde arabe faisait état d’une série d’hostilités entre Israël et l’Iran, des deux côtés de la frontière irako-iranienne. Ceci, selon des médias affiliés à l’axe iranien qu’Israël utilise des bases militaires sur le territoire du Kurdistan irakien, autonomie kurde dans le nord de l’Irak.

Selon une publication il y a environ deux semaines du réseau d’information libanais « Al-Miyadin », affilié au Hezbollah et à l’axe iranien, Israël possède 20 sites opérationnels différents dans toute l’autonomie kurde, dont certains sont proches de la frontière iranienne. Cette révélation viendrait de cadres supérieurs des Gardiens de la Révolution.

Il y a environ deux semaines, il a été annoncé que l’armée de l’air avait intercepté il y a environ un an deux véhicules aériens sans pilote lancés depuis l’Iran dans la bande de Gaza, avec du matériel militaire dessus. Les drones lancés étaient destinés à ouvrir une route nouvelle et inattendue, et leur vol semble avoir été effectué à titre expérimental et la quantité d’explosifs qu’ils transportaient était non négligeable.

Ils ont été lancés depuis l’Iran et ont longtemps volé à basse altitude, dans le but d’atteindre la bande de Gaza et d’y déverser le matériel qu’ils transportaient. De là, apparemment, ils étaient censés retourner en Iran. Des avions de chasse ont intercepté les drones avant même qu’ils n’entrent en territoire israélien.